« Abdheramane, Martin, David !
Et si le ciel était vide ? »
Je veux clarifier et développer un peu la dernière phrase du billet précédent.
L'époque, hélas, est à la censure.
Oh ! certes, on a le droit de tout dire, mais à condition - comme dans le fameux monologue de Figaro - de ne pas remettre en cause les dogmes en cours : développement durable, attitude "éco-responsable", respect des croyances, et tout ce bric-à-brac moralisateur dans lequel les esprits les mieux faits s'empêtrent.
Un fidèle et pertinent lecteur me communique les denières folies du père Barbarin, Primat des Gaules, pour le malheur de ces pauvres lyonnais, si sages et si réservés.
Les lamentations sur le thème de "tout fout le camp" sont un lieu commun de la rhétorique polémique, vieux comme l'humanité. Notre époque s'y adonne avec volupté. Un crime, une gifle, un braquage, un règlement de compte, un accident, même, et le chœur des pleureuses entonne ses mélopées...
L e grand dirigeant d'entreprise qu'est Bernard Arnault vient d'être l'objet tour à tour d'un lynchage médiatique et d'une réhablitation en urgence.
Pauvre président ! Pauvre France !
Donc au journal télévisé de 20 heures aujourd'hui sur TF1, le président de la République a attendu un bon quart d'heure que les rubriques des chiens écrasés soient passées pour intervenir.
J'achève la lecture des deux tomes du Journal d'un voyage fait aux Indes Orientales de Robert Challe, publié dans l'excellente collection le Temps Retrouvé, au Mercure de France.
Rendez-vous compte !
La première rentrée scolaire dont je suis absent depuis 1951 !