J'ai déjà eu l'occasion de dire (dès les primaires de gauche de 2011, voir articles en lien) à quel point les primaires "citoyennes" sont un processus dangereux pour la cohésion républicaine.
Le grand avocat Jean-Yves Le Borgne dans le livre qu'il vient de faire paraître aux PUF, Changer la Justice, évoque l'ouverture d'un lieu d'exil pour les condamnés dangereux et irrécupérables. C'est pour moi l'occasion, conforté dans ma conviction par l'autorité de ce grand juriste, de revenir sur une idée qui me tient à coeur et dont la mise en oeuvre me semble plus urgente que jamais.
" Il y a là une tentative qui a déjà été faite plusieurs fois par plusieurs grands intérêts financiers et autres, qui ne se contentent pas d'avoir le pouvoir économique, mais qui veulent avoir le pouvoir politique. On a déjà essayé plusieurs fois… On a déjà essayé en 2007 avec Nicolas Sarkozy, et ça n'a pas très bien marché. On a essayé en 2012 avec Dominique Strauss-Kahn. Et ce sont les mêmes forces qui veulent réussir avec Macron ce qu'elles ont raté avec Strauss-Kahn. "
Le Juste, l'Universelle Aragne, le Bien Aimé, le Vert Galant, le Grand, d'Outre-Mer, le Fou, le Gros, le Sage... Nos rois - ceux du moins qui ont marqué leur temps - ont souvent été affublés d'un surnom censé caractériser leur personnalité ou leur politique.
Dans son roman Le Héros Discret, paru en 2013 et édité chez Gallimard en 2015, Mario Vargas Llosa, prix Nobel de littérature, met cette réflexion dans la tête d'un personnage. Elle me paraît bien éclairer un syndrome actuel qui se répand des deux côtés de l'Atlantique.
Palinodies, expression de ses regrets, excuses, explications embarrassées.
"Je vous ai compris !"
Pour les citoyens de ma génération (j'avais 11 ans en 1958), ces quatre mots font mal. Macron emporté par l'ivresse de ses propres phrases, se vit-il comme une réincarnation du Grand Charles ? Il a beau ajouter "je vous aime", le mal est fait. Le cri ambigu de De Gaulle le 4 juin 58 au forum d'Alger, lancé à une foule en délire croyant l'Algérie française sauvée par l'homme du 18 juin 1940, reste pour l'immense majorité de nos concitoyens rapatriés d'Algérie comme une des pires trahisons de notre histoire récente.(sur De Gaulle, voir articles en lien)
J'ai un avis à vous donner :
toutes les fois que vous voudrez parler,
Est-ce parce qu'il semble piétiner dans les intentions de vote ? Les mots ont-ils dépassé sa pensée ? Ou bien, endossant le rôle de télé-évangéliste, se prend-il au jeu de ses propres délires ? Je le défendais il y deux jours (voir article en lien), je le critique aujourd'hui. Libre parole : c'est le sous titre de ce blog.
Emmanuel Tula était venu, comme les autres, apporter son soutien à Théo, le jeune homme gravement blessé lors d'une interpellation violente la semaine passée.
Qu'on ne s'y méprenne pas : je ne tiens pas à ajouter ma voix à toutes celles qui n'ont de cesse de dénigrer notre pays et son histoire. Mais il ne saurait non plus être question de ne pas dénoncer les manquements à l'éthique si souvent mise en avant en France au nom des grands principes.
Entendu ce matin sur BFMTV cette phrase prononcée par le député de la 10e circonscription de l'Essonne, Malek Boutih.
Voici les ignobles suggestions de Nicolas Dhuicq, député Les Républicains:
Il semble - mais tout va si vite que cela peut encore changer dans les jours qui viennent - que François Fillon s'accroche et que personne ne soit susceptible, à droite, de le remplacer valablement.
Autant le logo choisi pour illustrer les jeux olympiques de 2024 en France est pertinent - une tour Eiffel stylisée à partir des chiffres 2 et 4 - autant le slogan retenu est inacceptable.
On fera l'application qu'on voudra de ces paroles de l'Immitation (I, III, 6)
Ancien - et fugitif - ministre de l'Education Nationale, Benoît Hamon a une curieuse conception de la récréation.