Le spectacle délirant de deux jeunes voyous tentant de blesser voire de tuer un policier et mettant le feu à sa voiture alors que sa collègue et lui même sont encore à l'intérieur a de quoi révolter tout citoyen normalement constitué.
Il fut un temps, lointain déjà, où les objets utiles étaient le plus souvent bien dessinés et beaux.
Depuis que l'essayiste Alain BADIOU, en 2007, a intitulé un pamphlet contre le précédent président de la République : " De quoi Sarkozy est-il le nom ?", cette formule amusante est devenue une scie médiatique.
Hier soir la chaîne nationale France 2 a diffusé un admirable documentaire-fiction sur le commerce triangulaire et sur l'esclavage dans les colonies françaises d'Amérique intituléBois d'Ebène.
Comme je m'efforce, dans ce blog, d'être honnête et cohérent, il arrive assez souvent que l'évènement vienne confirmer mes impressions, mes suppositions ou mes prévisions. De ce point de vue le cas de Monsieur Denis Baupin est emblématique.
Notre miteux président de la République ne craint pas le ridicule : depuis deux semaines lui et ses sectateurs nous tympanisent de la rengaine "ça va mieux" sans que rien ne justifie qu'il s'attribue cette prétendue embellie, ni que les citoyens semblent le moins du monde partager cet optimisme de comédie.
" J'aime tellement l'Allemagne", disait Mauriac
"que je préfère qu'il y en ait deux".