Le journal de Frank THOMAS

Libre parole d'un citoyen.

posté le mardi 30 mars 2010

Mirabeau

Les hommes sont comme des pommes :

 quand on les entasse, ils pourrissent.

 


 
 
posté le jeudi 25 mars 2010

Hommage à Yan, mon frère.

Aux origines des cultures juridiques européennes:

Yan Thomas entre droit et sciences sociales

 

 

 

 

25, 26, 27 mars 2010

Amphi François Furet - EHESS

105, Bd Raspail 75006 Paris

 

 

 

 

Historien du droit romain, Yan Thomas fut un penseur inclassable. Un an et demi après sa disparition, l’EHESS rend hommage à son oeuvre. Ses recherches érudites et novatrices n’ont pas cessé d’interpeller les sciences sociales qui y ont trouvé les ressources pour penser les personnes et les choses à travers les montages institutionnels caractéristiques de la culture juridique occidentale.

 Du 25 au 27 mars, historiens, juristes, anthropologues et philosophes illustreront la fécondité de son oeuvre.

 

 

PROGRAMME DU COLLOQUE

 

JEUDI 25 MARS 2010

 

9h– 13h

Paolo Napoli (EHESS)

Présentation générale des journées.

 

La Rome de Yan Thomas

 

Présidence : Aldo Schiavone (SUM, Florence)

Dario Mantovani (Université de Pavie)

Le détour incontournable. Le droit romain dans la réflexion de Yan Thomas.

Florence Dupont (Université Paris 7)

Origine et commune patrie.

Pause café

 

Patricia Falguières (EHESS)

Rome, dépouilles et parures. Les "ornements" de la Ville.

John Scheid (Collège de France)

Yan Thomas et la compréhension de la citoyenneté romaine.

 

14h30 – 18h30

Les personnes et les choses

 

Présidence : Jacques Chiffoleau (EHESS)

Emanuele Conte (Université de Roma Tre)

Affectation, gestion, propriété: la construction des choses en droit médiéval.

Françoise Héritier (Collège de France)

Imaginaire et droit autour du "ventre", hier et aujourd'hui.

 

Pause café

 

Florence Bellivier (Université Paris X) et Laurence Brunet (Université Paris I)

Quel modèle pour la réglementation de l’assistance médicale à la procréation et la recherche sur l’embryon : lanature, le social ou le médical ?

Marie-Angèle Hermitte (EHESS)

Les entités incertaines.

 

VENDREDI 26 MARS 2010

 

9h30 - 13h

 

Le sujet politique

 

Présidence Michel Troper (Université Paris X)

Jacques Chiffoleau (EHESS)

Le droit romain à l’épreuve du Moyen Age: la majesté inachevée.

Marcel Gauchet (EHESS)

Le droit et le politique.

 

Pause café

 

Olivier Beaud (Université Paris II)

L'apport de Yan Thomas à la compréhension du droit public.

 

14h30 – 18h30

 

Les opérations du droit

 

Présidence : Alain Boureau (EHESS)

Luc Boltanski (EHESS)

L'être sans corps de l'institution.

Olivier Cayla (EHESS)

La pragmatique juridique de Yan Thomas. Les cas de l'aveu et de la fiction.

 

Pause café

 

Paolo Napoli (EHESS)

Après la casuistique: la règle vivante.

Emanuele Coccia (Université de Fribourg, All.)

Qu'est-ce qu'un voeu ?

19h

Cocktail, Salle M. et D. Lombard, 96 Bd Raspail

 

 

SAMEDI 27 MARS 2010

 

9h30-13h

 

Le philosophe démasqué

 

Présidence: Irène Théry (EHESS)

Patrice Loraux (Université Paris I)

Penser dans l'intrinsèque avec Yan Thomas.

Bruno Karsenti (EHESS)

Loi et sanction: l'Isolierung de Yan Thomas.

Pause café

 

Giorgio Agamben (IUAV, Venise)

Le droit et la vie.

Charles Malamoud (EPHE)

Rapport de synthèse

 

 

 

 

 

Yan a fondé, au sein de l'EHESS ( Ecole des Hautes Études en Sciences Sociales ) le Centre d'Étude des Normes Juridiques qu'en son honneur l'Ecole a appelé : «Yan THOMAS»

L’objet de ce centre est de fédérer à l’école un certain nombre d’activités d’enseignement et recherche sur les rapports entre droit et sciences sociales.

 

 

 


 
 
posté le mercredi 24 mars 2010

On va dire des choses.

 

 

Entendu des centaines de fois depuis un ou deux ans : « dire des choses ».

Voici une de ces expressions passe-partout et creuses, qui, pour reprendre une formule de Roland BARTHES, constituent le degré zéro de la pensée.

 

Un exemple :

- Il faut créer une structure où les gens puissent dire des choses .

- Des choses ? Quoi, par exemple ?

- Des choses ! Communiquer ! Échanger ! Que du bonheur, quoi !

 

 

 


Commentaires

 

1. azertyu  le 25-03-2010 à 09:57:18

Dans la série "expressions creuses" on peut ajouter l'expression"tout à fait" qui remplace le oui. Par exemple si quelqu'un dit :" vous avez deux enfants" la réponse " tout à fait" me semble idiote... C'est oui ou c'est non. Il me semble impossible de répondre "pas tout à fait, je n'ai que trois moitiés d'enfants..." ou alors, il faudra m'expliquer...

2. Frank-Marie-THOMAS  le 25-03-2010 à 17:39:53  (site)

Tout à fait !

 
 
 
posté le mardi 23 mars 2010

Syllogismes, sophismes.

Ce raisonnement en trois temps, majeure, mineure et conclusion, est l'un des outils les plus usités et utiles de la pensée. Mais, détourné et transformé en sophisme, il est une arme perverse et meurtrière.

 

 

 

S'il y a A, il y a B.

Or il y a A.

Donc il y a B

 

S'il pleut ( A), je prends mon parapluie ( B ).

Or il pleut.

Donc je prends mon parapluie.

 

La tentation est grande d'intervertir A et B dans la mineure et la conclusion et de dire :

S'il y a A, il y a B.

Or il ya B.

Donc il y a A.

 

Le fait que je prenne mon parapluie, bien sûr, ne provoque pas la pluie, tandisque la pluie, elle, cause ma décision de me munir d'un parapluie.

 

 

A partir de ce glissement du  syllogisme au sophisme, de grandes horreurs ont été dites... et faites.

Par exemple, tenez :

 

« Il est impossible que ces gens là ( les " nègres" ) soient des hommes,

 parce que si nous les supposions des hommes,

 on commencerait à croire que nous ne sommes pas nous-mêmes chrétiens. »

 

  dit l'esclavagiste que fait parler Montesquieu dans L'Esclavage des Nègres.

 

En d'autres termes et en développant le syllogisme tronqué que constitue son scandaleux raisonnement :

 

« Un chrétien doit traiter tous les hommes avec respect.

Or nous sommes chrétiens et pourtant nous maltraitons les nègres.

Donc les nègres ne sont pas des hommes. »...

 

Cherchez l'erreur, et l'horreur.

Je tâcherai ici d'en de démonter quelque beaux mécanismes syllogistiques, dont la politique, la publicité, les medias sont particulièrement friands. Rien, en effet, ne permet mieux de dénoncer les tromperies et d'arracher les masques, que de s'appuyer sur  ces fondamentaux de la logique.

Ils sont aux idéologies malhonnêtes et aux mensonges des vendeurs d'illusions en tous genres, ce que le judo est aux agressions physiques.

 

 

 


 
 
posté le vendredi 19 mars 2010

Une vieille dame chez la Vieille Dame

 

 

 

Madame Simone Veil a été reçue hier à l'Académie Française.

La Vieille Dame du Quai de Conti en est honorée.

 Mais elle n'y gagne rien d'un point de vue littéraire, Simone Veil étant aussi peu écrivain et oratrice qu'il est possible.

Il est vrai qu'elle remplace Pierre Messmer, et que siège déjà sous la coupole Valéry Giscard d'Estaing...

A quoi sert donc l'Académie des Sciences Morales et Politiques ?

 


Commentaires

 

1. azertyu  le 19-03-2010 à 08:21:28

J'ai tenté, jadis, d'ingurgiter le chef d'oeuvre inoubliable de VGE "Démocratie française". Je n'ai plus jamais osé me confronter à cette plume : VGE était pour moi le plus rapide et le plus puissant somnifère qu'on ait jamais inventé

2. Frank-Marie-THOMAS  le 19-03-2010 à 12:16:28  (site)

Et encore, vous n'avez pas pris le risque de lire son dernier " roman " !

 
 
 
posté le jeudi 18 mars 2010

Réponse au commentaire d'une lectrice.

Voici la réponse que je fais à une lectrice qui, régulièrement, dépose d'intéressants commentaires sur ce blog.






Vous me faites l'honneur de lire ce blog, et je vous en remercie sincèrement.
Puis-je vous demander, peut-être, d'être un peu plus attentive au fait que mes réserves et mes critiques ne sont pas réservées à un " camp " contre l'autre ?

Je vous renvoie à certaines protestations contre le clientélisme et le népotisme du système Sarkozy que j'ai faites ici-même ( cf. articles en lien ).

J'essaie, à mon âge, de sortir de ces enfantillages partisans, et le sous-titre de ce site " Libre parole d'un citoyen ", n'a pas été choisi par moi au hasard.
Il traduit ma position constante, que j'ai inscrite en actes dans la petite ville où j'ai été, durant 25 ans, un élu libre comme l'air, et tous les jours dans l'exercice de mon métier de professeur.
Il me parait inutile et dérisoire, permettez-moi de vous le dire en toute sympathie, de vouloir tenir la balance égale entre gauche et droite à ma place.
Je crois ne pas trop mal y parvenir tout seul.

Voyez vous, j'ai toujours considéré qu'il y avait deux manières de manquer d'originalité, contradictoires en apparence, mais en réalité similaires : répéter ce que dit quelqu'un, et dire le contraire.

L'heure est au manichéisme, dû à l'inculture généralisée et à la perte de l'esprit de nuance.

Ceci conduit, chose pitoyable, à la confusion entre L'ESPRIT CRITIQUE, qui est l'exercice de l'intelligence sans a priori, et L'ESPRIT DE CRITIQUE, qui n'est qu'une misère.

Ce commentaire dit tellement le fond de ma pensée que je m'en vais, en vous remerciant de m'en avoir suggéré l'idée, le publier en tant qu'article
.

 


 
 
posté le jeudi 18 mars 2010

On a assassiné Henri IV !

FR3 diffuse ce soir la deuxième partie d'une super production télévisée française, allemande, autrichienne et tchèque,  " Henri IV ", en hommage, parait-il, au 400e anniversaire de l'assassinat du Bon Roi. Le pauvre !

 

 

 

 

18 millions d'euros de budget, 800 figurants, et au bout de tout cela, un produit plus que médiocre, à en juger par la première partie que j'ai regardée jeudi dernier avec consternation.

Ah ! Pour ce qui est du sang et du sexe, il y en a !

Mais à part cela, quand on s'intéresse, comme moi, à cette époque fascinante de notre histoire, rien ne tient la route.

Deux exemples entre mille : Le roi Charles IX, absolument cinglé, surjoué par je ne sais quel histrion allemand et le duc d'Anjou, le frère du roi et futur Henri III, représentée comme une malheureuse folle, un peu grasse et perverse. Insupportable.

Et le pire : la langue parlée par tous ces personnages : un français contemporain, relâché, plein de '" j'sais pas " et de mots actuels, qui ôtent toute crédibilité à ce navet.

Prenez un bon livre, ce soir. 

 


Commentaires

 

1. Tolérant  le 19-03-2010 à 23:29:23

Je suis tomber dessus par hasard ce soir la .
L'intention de ce film devait être louable , commémoré l'assassinat d'un ancien roi de France par un film historique et culturel, que demander de plus ?
C'est par l'ajout des ingrédients de films a succès que tout se gâte, le sang et le sexe comme vous le dites ici . Il suffit d'ajouter a cela le jeu pathétique des acteurs et vous obtenez ce que la plupart des films historique donnent sous la production européenne : Des productions médiocres et franchement décalées de l'époque qu'elles étaient sensé représenter et honorer .

A vouloir trop plaire ces producteurs bafoue l'histoire , et ce pauvre Henri IV et sa cour se retrouve maquillés et prostitués . Pour plaire , pour vendre surtout .

2. Tolérant  le 19-03-2010 à 23:39:41

J'ouvre néanmoins une parenthèses , n'ayant pas visionner le film en allemand ou en autrichien il me serais un peu facile de critiquer la langue parlée par les protagoniste de ce film c'est pourquoi je ne vous rejoins pas dessus .
Une mauvaise traduction plus un mauvais doublage peux a mon avis en être responsable .

 
 
 
posté le mardi 16 mars 2010

Un internaute plein de bon sens.

Je relève sur la page d'information Orange la réaction suivante, qui devrait donner à penser à tous ceux, quelle que soit leur orientation,  qui, au lendemain d'une élection qui n'a mobilisé que 47,5% des électeurs ( et 33 % dans la petite ville ou je réside ), osent tirer des plans sur la comète.

 

 

« le 30% du PS ne représente en réalité que 13,4% des inscrits.

 13,4% seulement ont voté PS par conviction !

 12% de convaincus pour l'UMP !

 6% pour Europe Ecolo

 5,6% au FN 

2,7% au F. de Gauche.

 Voilà la réalité.»

 


 
 
posté le mardi 16 mars 2010

Au bal des faux-culs, le PS a le pompon !

Laurent FABIUS avait dit « si j'habitais en Languedoc Roussillon je ne voterais pas pour Georges FRÊCHE ».

On se souvient de " la tronche pas très catholique " par laquelle celui-ci avait riposté, déclenchant l'ire de Martine AUBRY et des vierges socialistes qui firent grand bruit autour des " dérapages " successifs de celui qu'on présentait comme une sorte de néo fasciste.

 

 

 

A présent qu'il a éliminé de façon humiliante la malheureuse maire de Montpellier qu'on lui avait minablement opposée, voici que les pontes de la rue de Solferino amorcent un rétropédalage sans gloire sur le thème : " il faut barrer la route à la droite et à l'extrême droite ".

Certes, on n'ose pas aller jusqu'à dire clairement " votez Georges FRÊCHE au second tour " ( ce serait  dire un gros mot, quelle horreur ! ), mais comme il ne reste que 3 listes , celle de FRÊCHE, celle  de l'UMP et celle du FN, la consigne est claire, si l'on peut dire... Tartuffes !

 

Première remarque : ni dans cette région ni dans aucune autre, la droite parlementaire ne fait alliance avec le Front National. Il est donc malhonnête d'employer une formule qui laisse entendre le contraire ou, pire encore, que la droite et l'extrême droite sont comme bonnet blanc et blanc bonnet.

 

Deuxième remarque: pour les socialistes et leurs alliés, mieux vaut apparemment un vieil autocrate accusé de dérives racistes qu'un élu de la majorité présidentielle qui, que l'on sache, n'a tenu aucun propos du genre de ceux qui sont reprochés à M. FRÊCHE. On ne saurait aller plus loin dans le sectarisme partisan.

 

Dernière remarque enfin, et c'est la plus consternante: je répète qu' en appelant à voter FRÊCHE sans oser prononcer son nom, le Parti Socialiste donne une magistrale démonstration de son hypocrisie.

 

Vous verrez que dans quelques semaines nous aurons droit à un " embrassons nous, Folleville ", et que la région Languedoc-Roussillon sera décomptée parmi les régions socialistes ( ce qui est déjà bien amorcé puisqu'on évoque le " grand chelem ", ce qui n'a aucun sens si FRÊCHE est exclu du PS ).

Comme quoi les cris d'orfraie et l'horreur affichées, notamment par Laurent FABIUS,  victime  de  "l'antisémitisme " du tonitruant président sortant de la Région, n'étaient que pure comédie.

 

Les Verts languedociens, au moins, en n'appelant pas à voter FRÊCHE, montrent un peu plus de dignité. Ils compensent un peu les compromissions des autres, sur lesquelles je reviendrai prochainement.

 


Commentaires

 

1. azertyu  le 16-03-2010 à 14:02:52

...mais que pensez vous de Lefebvre flattant les membres ignobles du FN, les appelant à se rallier à l'UMP parce que voter FN c'est voter socialistes? Moi j'appelle cela du grand guignol!!! Mais Lefebvre n'a t-il pas déjà tout d'un pauvre guignol?

2. Frank-Marie-THOMAS  le 16-03-2010 à 14:37:53  (site)

Je trouve Monsieur Lefevre d'une grande médiocrité, tout comme M. Hamon, pour prendre son pendant socialiste.
Il n'en reste pas moins qu'à moins d'être aveugle ou de mauvaise foi, force est de constater que les triangulaires provoquées par le maitien des liste FN dans les régions où cela est possible, est une sorte d'assurance tous risques pour les listes de gauche.
C'est tout simplement mathématique.

Ceci dit, mon article ne portait pas du tout sur cela, mais sur l'insondable hypocrisie des pleureuses du PS qui " préféraient perdre une région que leur âme " en Languedoc...

3. Frank-Marie-THOMAS  le 16-03-2010 à 14:52:19  (site)

Un oubli, excusez-moi.
Vous parlez des " membres ignobles du FN.

Ne pensez-vous pas qu'avec une telle violence verbale, vous tombez dans le reproche que vous leur faites ?

Je connais des personnes tout à fait respectables qui, à l'occasion, on voté FN.
A moins, bien sûr, que vous ne considériez comme " ignobles " 12 % des électeurs d'avant-hier !

4. azertyu  le 16-03-2010 à 16:24:24

Je traite d'ignobles membres du FN tous ceux qui épousent les idées racistes et xénophobes de ce mouvement ignoble. Pour voter "à l'occasion" FN il faut avoir "à l'occasion" perdu un peu les pédales! Quant aux 12% qui ont voté FN ce dimanche, ils ne font pas partie des gens que j'apprécie et que je fréquente. Mais vous, homme de lettres avez surement remarqué que dans ces fameux 12% qui s'expriment largement dans les différents blogs, on compte un maximum de quasi analphabètes qui écrivent comme ils marchent. Ils se réclament pour la plupart d'une identité française "de souche" mais n'ont de française que leur identité et surtout pas leur orthographe ni leur grammaire. Ils protègeraient la France en massacrant sa langue, est-ce bien sérieux?

5. Frank-Marie-THOMAS  le 16-03-2010 à 17:21:45  (site)

C'est votre appréciation et, n'était la violence assassine des mots que vous employez, je la trouve recevable.
Je partage notamment votre doute sur le réel attachement aux valeurs françaises de personnes qui massacrent notre langue, c'est à dire le seul patrimoine durable d'un peuple.
Ce peut être la cas de certains militants ou partisans du FN; ce ne l'est en tout cas pas, reconnaissez le du chef de ce parti, ni de sa fille, ni de M. Gollnisch.

Mais là où je ne vous suis pas dans votre combat univoque, c'est lorsque vous semblez dire que c'est une caractéristique du FN que de mal parler le français.
Hélas, d'autres citoyens engagés, de gauche comme de droite, le maltraitent aussi vous l'aurez sûrement remarqué.

6. Frank-Marie-THOMAS  le 16-03-2010 à 17:29:43  (site)

Tout ceci étant dit, bravo, chère lectrice, pour votre diversion : je parlais de l'hypocrisie lamentable et ridicule des instances nationales du PS en Languedoc-Roussillon. Vous êtes parvenue à esquiver le sujet...

7. azertyu  le 18-03-2010 à 10:25:02

Mais non je n'ai pas esquivé, j'ai juste remis les plateaux de la balance au même niveau!!! Vous parliez de l'hypocrisie de la gauche en Languedoc-Roussillon, je contre-balance avec le manque d'honnêteté de la droite: un point partout!!! Je reconnais que les LePen et Gollnisch parlent et écrivent un français correct. Je reconnais aussi, bien sur, que les membres du FN ne sont pas les seuls à avoir de graves lacunes dans la connaissance de la langue française mais ce sont les seuls à nous "prendre la tête" avec leur "franchouillardise" et leurs déclarations outrancières en mauvais français qui me mettent hors de moi par la forme mais d'abord par le fond qui évoque beaucoup plus le fond d'une poubelle qu'on aurait oublié de laver depuis longtemps que le fond d'un ruisseau d'eau pure.

8. Frank-Marie-THOMAS  le 18-03-2010 à 11:45:16  (site)

Vous me faites l'honneur de lire ce blog, et je vous en remercie sincèrement.
Puis-je vous demander, peut-être, d'être un peu plus attentive au fait que mes réserves et mes critiques ne sont pas réservées à un " camp " contre l'autre.

Je vous renvoie à certaines protestations contre le clientélisme et le népotisme du système Sarkozy que j'ai faites ici-même.

J'essaie, à mon âge, de sortir de ces enfantillages partisans, et le sous-titre de ce site " Libre parole d'un citoyen ", n'a pas été choisi par moi au hasard.
Il traduit ma position constante, que j'ai traduite en actes dans la petite ville où j'ai été, durant 25 ans, un élu libre comme l'air, et tous les jours dans l'exercice de mon métier de professeur.
Il me parait inutile et dérisoire, permettez-moi de vous le dire en toute sympathie, de vouloir tenir la balance égale entre gauche et droite à ma place.
Je crois ne pas trop mal y parvenir tout seul.

Voyez vous, j'ai toujours considéré qu'il y avait deux manières de manquer d'originalité, contadictoires en apparence, mais en réalité similaires : répéter ce que dit quelqu'un, et dire le contraire.

L'heure est au manichéisme, dû à l'inculture généralisée et à la perte de l'esprit de nuance.

Ceci conduit, chose pitoyable, à la confusion entre L'ESPRIT CRITIQUE, qui est l'exercice de l'intelligence sans a priori, et L'ESPRIT DE CRITIQUE, qui n'est qu'une misère.

Ce commentaire dit tellement le fond de ma pensée que je m'en vais, en vous remerciant de m'en avoir suggéré l'idée, le publier en tant qu'article.

 
 
 
posté le vendredi 12 mars 2010

Codicille à mes félicitations au préfet de l'Yonne : Précaution contre la précaution.

 

Donc, en supprimant hier les transports scolaires, vous avez scrupuleusement appliqué le fameux

 PRINCIPE DE PRÉCAUTION.

Vos supérieurs ne pourront vous faire aucun reproche...

Mais n'y aurait il pas un risque - je vous le demande - dans la précaution elle même,

 et ne faudrait il pas passer à présent à un nouveau concept, encore plus délicat :

LE PRINCIPE DE PRÉCAUTION CONTRE LA PRÉCAUTION ?

 


Commentaires

 

1. Maurice Pascale  le 13-03-2010 à 01:32:40

Avez-vous vu Monsieur Thomas que votre regard était étrangement ressemblent à celui du bovin en arrière plan ?

2. Frank-Marie-THOMAS  le 15-03-2010 à 17:41:50  (site)

C'est trop me flatter. En réalité un train passait...

3. azertyu  le 16-03-2010 à 11:35:29

Parlez-nous de Jean Ferrat!

4. Frank-Marie-THOMAS  le 16-03-2010 à 14:42:17  (site)

J'ai beaucoup aimé, et j'aime encore beaucoup les poèmes d'Aragon qu'il a mis en musique, et tant d'autres belles chansons.
Il est de ceux que je cite et commente souvent devant mes élèves.

Mais, sans rire, quel rapport avec le principe de précaution poussé jusqu'à l'absurde que j'évoque ci-dessus ?

5. azertyu  le 16-03-2010 à 16:27:05

Effectivement aucun rapport. J'avais juste envie de vous entendre parler de Jean Ferrat.

 
 
 
posté le jeudi 11 mars 2010

Bravo, Monsieur le Préfet de l'Yonne !

 

 

Vraiment, oui, bravo ! Bis !

Toujours plus soucieux d'épargner la vie de nos élèves, vous avez aujourd'hui, pour la quatrième fois depuis le début de l'hiver, interdit la circulation des transports scolaires dans l'Yonne.

On vous comprend : n'y avait-il pas 2 millimètres de neige, et ne faisait il pas 5 degrés ?

Résultat, quelques individus perdus dans les couloirs... et les heures itou.

Excellente décision, et si propre à renforcer la régularité dans le travail et le goût du risque et de l'effort !

Mais peu importe, n'est-ce pas ?

 

Encore une  petite remarque en passant : depuis quelques jours, il n'est bruit, dans tous les medias, que de l'absentéisme des professeurs.

Je note que personne ne relève qu'aujourd'hui, pour la quatrième fois, ils étaient tous présents, mais qu'ils n'avaient pas d'élèves...

 

 


 
 
posté le lundi 08 mars 2010

A propos de la journée de la Femme.

 

 

 

La journée de la Femme a 100 ans tout juste.

Le combat des féministes, d'abord consacré essentiellement en France à l'acquisition du droit de vote, qui ne viendra qu'après la seconde guerre mondiale, s'est ensuite diversifié, s'attachant à l'égalité entre les hommes et les femmes, dans les familles, au travail, en politique, etc.

 

 

 

 

Les femmes, ici et plus encore ailleurs, ont encore à conquérir liberté et dignité. Le combat est loin d'être gagné, et certains reculs, même, sont inquiétants.

 

La décision volontariste d'imposer, en France, la parité dans les scrutins de liste a fait bondir le nombre de femmes dans les assemblées élues, et peu à peu la vague monte jusqu'à l'Assemblée nationale et au Sénat, où elles n'occupent encore que 18 % des sièges.

 

Dans le même temps il est important de noter que certaines professions comme la Justice et l'Éducation se sont féminisées plus que les autres.

 

Voici deux tableaux qui parlent d'eux-mêmes et qui concernent la proportion d'hommes et de femmes dans l'Éducation Nationale.

 

 

 

Proportion de femmes et d'hommes aux concours de l'Éducation Nationale.

 

 

Proportion de femmes et d'hommes selon les matières enseignées.

 


Remarquons au passage que certaines matières sont enseignées dans le secondaire par une majorité écrasante de femmes.

Ajoutons que dans le 1er degré, les femmes occupent 4 postes sur 5, cette proportion étant de 3 sur 5 dans le secondaire et 3 sur 4 dans l'ensemble du secteur de l'École privée.

S'il est vrai, et j'en suis convaincu en tant que praticien, que l'idéal pour nos enfants et nos jeunes est de recevoir un enseignement équilibré, cet état de fait pose, à l'envers, le même problème que du temps où l'enseignement était trop majoritairement masculin.

Suis-je provocateur si je dis que sans doute il faudra un jour songer à "remasculiniser" les professions de l'Enseignement ?

 

Ceci dit, vive la libération de la Femme !

Vivent nos femmes courageuses qui, ici et ailleurs, se battent pour la liberté et la dignité des femmes ! 

 

 

 

 

 

 


Commentaires

 

1. Brunhilde  le 08-03-2010 à 09:45:51  (site)

Bonjour
Il est dit que les femmes et les hommes choisissent souvent des métiers qui ressemblent à leurs capacités... La femme est celle qui éduque, n'est-il pas normal dons d'en voir plus dans le milieu enseignant ? D'un autre côté, y a t-il beaucoup de femme mécano ? Donc il y a peut-être des métiers plus pour les femmes et d'autres plus pour les hommes... Mais il est vrai qu'il y a aussi quelques exceptions, preuve en est d'une nouvelle sur Vefblog qui souhaite être "camioneuse" !
Bonne journée

2. Frank-Marie-THOMAS  le 16-03-2010 à 15:50:13  (site)

L'enseignement n'est pas un métier tout à fait comme les autres.
Il ne peut en tout cas pas se mettre sur la même ligne que le métier de mécanicien ou de camioneur.
Nous nous occupons de " matériel humain ", et celui-ci est sensible aux mains par lesquelles il passe.
Le point de vue d'un homme et d'une femme sur telle ou telle question sont complémentaires, et cette complémentarité est bénéfique à l'épanouissement des jeunes esprits.
Voilà tout ce que je voulais dire dans l'article que vous me faites l'honneur de commenter.

3. Frank-Marie-THOMAS  le 16-03-2010 à 15:54:03  (site)

Pour ne pas laisser traîner une vilaine faute, ajoutez, je vous prie, " celui " après les mots " le point de vue d'un homme et ..."

 
 
 
posté le samedi 06 mars 2010

Hommage au roi Henri III.

Par goût, peut-être par nature, encore que je me méfie de cette notion, j'ai toujours été porté vers les victimes et les décriés.

De ce point de vue, il n'est sans doute pas de souverain français plus malmené par les historiens, les chroniqueurs de l'époque et la rumeur publique, que Henri III.

En visitant la basilique de Saint-Denis, la nécropole de rois de France, je suis tombé avec émotion sur cette plaque commémorative rédigée en beaux vers latins.

 

 

 

« Henri III Roi de France mourut en l'an du Seigneur 1589 le premier jour d'août.

Arrête toi, voyageur, et pleure le sort des rois.

 Sous ce marbre est enfoui le coeur du Roi

Qui commanda aux Français et aux Polonais.

Un assassin dissimulé sous un manteau religieux l'a tué.

                      Éloigne-toi, voyageur, et pleure le sort des rois. »


 



 

 

 

 

Autour de lui, comme un cercle de feu, flambent les accusations les plus infâmantes : cruauté durant la Saint-Barthélémy ( il aurait, dit-on, poussé son frère Charles IX à l'horrible massacre ), assassinat sordide du duc de Guise et de son frère, le Cardinal de Lorraine,  soumission à sa mère, Catherine de Médicis.

Et par dessus tout  ses moeurs corrompues, son inversion et ses misérables faiblesses pour ses mignons...

Dans la galerie de nos rois, il est celui qui fait honte et dont on se détourne avec un ricanement entendu.

 

Pourtant il ne mérite aucune des injures dont il est accablé. Toutes ces accusations atroces ou dégradantes s'effondrent dès lors que, sans préjugé, on daigne se pencher avec un peu d'attention sur la destinée de ce souverain malheureux, courageux, cultivé et perspicace, victime du fanatisme religieux.

Son seul tort est d'avoir été un homme sensible dans une époque de brutalité bestiale, et d'avoir refusé le choix manichéen entre les catholiques hystériques, menés par les Guise et vendus à l'Espagne et les huguenots intolérants, soutenus par l'Angleterre.

Comme Roi de France, il a tenté, dans la tempête, de tenir la barre entre Charybde et Scylla.

 

 Du coup, comme dans une fable, il s'est trouvé la cible des extrêmistes des deux camps qui n'eurent de cesse d'en faire le portrait le plus noir pour justifier leurs menées criminelles. 

En guerre sans merci les uns contre les autres, ils furent au moins d'accord pour agonir d'insultes le Roi. Les voix tonitruantes d'Agrippa d'Aubigné et des moines ligueurs se confondirent dans un tintamarre d'ignobles accusations.

 Et comme toujours, la violence et l'injustice l'emportèrent dans le coeur du peuple recru de misères et qui, désespérément, cherchait un coupable.

 

Un moine fanatisé, Jacques Clément, plongea son poignard dans le ventre du Roi, certain, par ce crime, d'accéder au Paradis des justes.

 

Le Roi agonisant fit alors un geste qui à lui seul, n'étaient les idées préconçues nées de la propagande, aurait dû suffire à rendre au souverain son honneur perdu :  il fit promettre aux grands du royaume, de reconnaître pour souverain Henri, roi de Navarre, qui à ses yeux était le seul qui pût ramener paix et concorde au malheureux royaume de France. C'était la victoire de l'intelligence sur la brutalité, de la tolérance sur le fanatisme, le triomphe de Montaigne.

 

Geste grandiose de l'ennemi qui pardonne pour une cause supérieure, et qui s'oublie pour l'intérêt commun.

Geste politique génial que n'aurait pas osé un homme commun, et qui en deux ans allait permettre à Henri IV de redonner à la France sérénité et concorde.

 

Henri IV, qui 20 ans plus tard devait lui aussi tomber sous le poignard d'un illuminé fanatisé, est adoré des français. Ceux-ci doivent se souvenir que sans son cousin, le roi Henri III, il serait resté l'obscur souverain d'un petit royaume campagnard, et que la France, peut-être, aurait péri, divisée entre l'Espagne et l'Angleterre.

Les Français devraient aimer et respecter Henri III.

 

 


Commentaires

 

1. ROSENOIRE3465  le 06-03-2010 à 10:11:02

bonjour je viens chez toi car je suis passionnée par l'Histoire de France, et comme j'ai du sang bleu ça m'interpelle quelque part. très bon week end. amitiés

2. azertyu  le 06-03-2010 à 12:41:33

Je n'ai pas de sang bleu, je traine, avec fierté, sous mes semelles la boue des générations de laboureurs et autres manouvriers dont je porte les gènes, et cependant moi non plus je ne résiste pas à un bon article comme celui là... J'apprécie la diversité de votre blog. Bon week end

 
 
 
posté le jeudi 04 mars 2010

Transis et gisants de Saint-Denis

 

La visite de la basilique royale de Saint-Denis, près de Paris, est fascinante.

C'est une plongée brutale dans les profondeurs de l'histoire de France et aussi de l'âme humaine.

On y est confronté tous les mètres aux représentations terrifiantes de la mort.

 Les souverains, les princes et les grands des siècles passés sont là, côte à côte. Leurs cadavres ont été extraits durant la Terreur, puis, sous la Restauration, regroupés en une sorte de fosse commune.

Les tombeaux sont, pour la plupart, de sompteuses oeuvres d'art qui représentent les défunts soit en gisants, habillés, sereins et les mains jointes, ou en transis, pauvres corps décharnés, d'un réalisme saisissant.

 

On dit que Catherine de Médicis, lorsqu'elle vit son propre cadavre, horriblement représenté par Primatice à qui elle avait commandé son tombeau, défaillit et exigea qu'il fût refait. On confia ce second ouvrage à Gemain Pilon qui la représenta sereinement endormie aux côtés de son époux, Henri II, mort 30 ans avant elle.

 

Ce lieu, en plus d'être un musée, est une ode à la grandeur et à la misère humaines.   

 


 
 
posté le mercredi 03 mars 2010

Célébrités de la ferme...et pas l'inverse.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 
 
posté le mercredi 03 mars 2010

Naissance en direct à Paris.

 


 
 
posté le vendredi 26 février 2010

Un très salutaire rappel historique

Aux "gaullistes" bêlants ( qui se font heureusement rares ) et à tous ceux qui ont été trompés par le prétendu attachement de De Gaulle à la "grandeur" de la France, aux antillais aussi, mes amis, je livre ce rappel des conditions dans lesquelles ont imposa, en 1960, l'indépendance au Gabon

Ce rappel est de circonstance à l'heure où Nicolas SARKOZY est tout juste de retour de Libreville.

 

 

 

 

 

 

En 1958, Louis Sanmarco est nommé gouverneur du Gabon, où en ce mois d'octobre, la Communauté française vient d'être nouvellement créée. Le Conseil de gouvernement du Gabon, s'appuyant sur l'article 76 de la Constitution (version de 1958), demanda alors à ce que la colonie obtienne un statut de département français. Léon Mba, président du Gabon, chargea Louis Sanmarco de présenter la demande auprès du gouvernement français.

Dans Le Colonisateur colonisé, Louis Sanmarco explique : "(…) Le Conseil de gouvernement du Gabon choisit la départementalisation, et Léon (Mba) me chargea de négocier la chose avec Paris. Je considérais cela comme un triomphe, le triomphe de cent trente années de colonisation française qui débouchaient sur cette demande d’intégration, le triomphe posthume des marins, des missionnaires, des médecins, forestiers, colons, administrateurs, qui avec tous leurs défauts, toutes leurs erreurs, n’avaient finalement pas si mal travaillé dans ce pays pour y faire aimer la France à ce point. Pourquoi ne pas le dire ? Comme un petit triomphe personnel aussi : pour un bradeur d’Empire, je ne m’étais pas si mal débrouillé, même si mon seul mérite avait été d’être là pour recueillir l’héritage du passé. Je pensais bien être reçu comme un triomphateur qui ajoutait une perle de plus à la couronne. Je fus reçu comme un chien dans un jeu de quilles. Le ministre,fut même désagréable : « Sanmarco, vous êtes tombé sur la tête !... N’avons-nous pas assez des Antilles ? Allez, l’indépendance comme tout le monde ! »

La réponse du ministre Cornut-Gentille reflétait la pensée du général De Gaulle, qui expliqua plus tard à Alain Peyrefitte: "Nous ne pouvons pas tenir à bout de bras cette population prolifique comme des lapins (…). Nos comptoirs, nos escales, nos petits territoires d’outre-mer, ça va, ce sont des poussières. Le reste est trop lourd". Le général de Gaulle s'expliqua en ces termes sur l' "affaire gabonaise" : " Au Gabon, Léon M'Ba voulait opter pour le statut de département français. En pleine Afrique équatoriale ! Ils nous seraient restés attachés comme des pierres au cou d'un nageur ! Nous avons eu toutes les peines du monde à les dissuader de choisir ce statut".

Dans Le Colonisateur colonisé, Louis Sanmarco explique : "Ce fut pour moi un vrai désastre, la fin des illusions, l’effondrement de tout ce qui avait été le support intellectuel de toute ma carrière, de toute ma vie. J’étais trop abattu, trop discipliné aussi, pour réagir comme j’aurais dû, faire appel de la décision du ministre au général de Gaulle ou à l’opinion elle-même, démissionner avec éclat, que sais-je ? J’avais cru, avec l’adhésion des Africains, atteindre l’apogée de ma carrière, et j’étais dans le trou, désavoué par une métropole qui ne voulait ni de la gloire que lui apportait cette adhésion ni des efforts qu’elle exigeait. A partir de là, comme gouverneur, je ne fis plus que me survivre, et il faudra que j’entame une deuxième carrière pour retrouver mon tonus. Qu’on m’imagine revenant au Gabon pour expliquer au Conseil de gouvernement que la solution souhaitée par la France c’était l’indépendance et non pas le département ! Je n’étais pas fier. et Léon Mba m’en voulut d’avoir échoué. Il avait raison."

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posté le jeudi 25 février 2010

L'ombre et la lumière.

Ce matin, dans le cadre d'une série d'exposés concernant leurs lectures personnelles, deux élèves ont présenté à leurs camarades de 1èreL, deux romans diamétralement opposés.

Heureuse rencontre d'un hasard ( un peu arrangé par moi ) qui a permis de parcourir en une demi-heure le spectre du roman français de l'entre-deux-guerres.

Il s'agissait de Thérèse Desqueroux de François Mauriac et de Regain de Jean Giono. Deux grands livres.

 

Une héroïne, un héros;

 un récit de tristesse et d'ennui, un récit d'optimisme et d'espoir;

 un roman de mort, un roman de vie ;

 l'ombre et la lumière.

 

Quelle joie pour un amoureux des Lettres, de voir des jeunes filles et des jeunes gens de 16 ou 17 ans se passionner ainsi pour les livres !

 

 


 
 
posté le mardi 23 février 2010

Ali et les quarante...

 

 

Ali SOUMARÉ, socialiste, tête de liste pour le Val d'Oise aux élections régionales prochaines, est au centre d'une tempête médiatico-politique.

 

Il a été condamné pour vol avec violence en 1999, et pour un autre délit en 2009.

D'autres affaires, non encore clairement révélées (*), semblent lui être reprochées.

 

Le Parti Socialiste le défend bec et ongles.

 

Dans le même temps, galvanisé par une Martine AUBRY qui essaye, en arborant sa  rigueur morale, de faire oublier ses hésitations sur l'âge du départ à la retraite et les conditions scandaleuses de son élection  à la tête du parti,  celui-ci s'apprête à exclure plusieurs dizaines de responsables figurant sur la liste de Georges FRÊCHE en Languedoc-Roussillon...

 

Apparemment , pour le PS, il est plus incompatible avec la présidence d'une région de la France de dire que Monsieur FABIUS « a une tronche pas très catholique » que de frapper et de voler.

 

Pour lui les mots semblent  compter plus que les actes.

 

(*) Note ajoutée le 24 février :

 Aux dernières nouvelles, l'une des cinq affaires reprochées à Ali SOUMARÉ concernait un homonyme. Restent quatre affaires dont un vol aggravé, une conduite sans permis et une rébellion envers des agents de la force publique, ce qui fait tout de même beaucoup pour un ancien "pacificateur" de quartier et potentiellement futur vice-président de région, non ?

 

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Commentaires

 

1. azertyu  le 24-02-2010 à 08:52:21

Pour le vol aggravé de 1999. il a été condamné. Il a exécuté sa peine. Cette affaire est donc réglée. Peut-on reprocher une vie durant une bêtise d'adolescent? Pour le vol aggravé de 2004 et les violences de 2008, il ne s'agit pas du même Ali Soumaré. C'est une homonymie qui a bien arrangé la droite... un amalgame involontaire sans doute!!! La conduite sans permis de 2009, n'est même pas connue de son avocat quant à la rébellion à agents, qui n'a jamais eu une altercation avec les forces de l'ordre? Qui ne s'est pas un jour énervé devant le zèle un peu trop pointu d'un agent bête et borné? Puis-je murmurer que la couleur un peu foncée de la peau de monsieur Soumaré est souvent mal aimée de ces mêmes forces de l'ordre? Les membres de l'UMP qui jouent ici les vierges effarouchées devraient pourtant faire profil bas... Chirac, Madelin, Pasqua, etc, etc... seraient-ils des modèles de vertu républicaine voire de vertus tout court? Monsieur Ali Soumaré n'est pas un enfant de choeur mais que l'UMP fasse le ménage dans ses écuries qui ressemblent un peu (beaucoup) aux écuries d'Augias... Hélas Hercule n'est pas encarté à l'UMP...!!!

2. Frank-Marie-THOMAS  le 24-02-2010 à 12:55:46  (site)

J'admets une grande partie de ce que vous écrivez, notamment l'hypocrisise et la mémoire sélective de la droite.
Cela n'empêche que nous sommes dans un temps où personne - et manifestement pas vous, cher internaute -, ne s'offusque plus qu'on songe à confier une vice-présidence de région ( et quelle région !) à un homme qui, erreur de jeunesse ou pas, prescription ou pas, a commis un vol avec violence.
Que cet homme ait changé, c'est probable. Qu'il mérite respect et considération, je le veux bien. Qu'il puisse se réinsérer et repartir d'un bon pied, je le souhaite.
Mais qu'il mène une liste aux régionales est tout autre chose.
Comme éducateur, puisque tout enseignant est aussi un éducateur, je vous affirme que c'est là un très mauvais message à envoyer à une jeunesse en quête de repères.

3. azertyu  le 25-02-2010 à 13:05:09

A qui pourrait-on confier la vice-présidence de quelque région que ce soit si la condition était la blancheur immaculée de l'honnêteté absolue? Existent-ils encore des de Gaulle, des Bérégovoy? La politique salit tout. Il semble difficile de garder les mains propres quand on s'y frotte...

4. Frank-Marie-THOMAS  le 25-02-2010 à 14:32:15  (site)

Je suis désolé de ne pas partager cette méfiance et ce rejet généralisé ( et dangereux, parce que favorable aux démagogues qui n'attendent que cela ) à l'égard de la " clase politique ".
Du temps ( long ) que je me suis un peu mêlé des affaires de ma commune, j'ai rencontré une large majorité d'élus de tous bords, parfaitement intègres et immaculés.
Un élu régional doit être irréprochable sur le plan de l'éthique personnelle.
Ce que je regrette dans cette affaire, c'est que le PS ait été chercher, pour mener une liste, un homme douteux, alors qu'il existe tant de femmes et d'hommes de bon aloi.

 
 
 
posté le vendredi 19 février 2010

Winston CHURCHILL

 

 

Quand on est statufié,

on regarde les pigeons d'un autre oeil.

 


 
 
posté le jeudi 18 février 2010

Sacha GUITRY

 

 

Ne prêtez jamais vos livres !

Les seuls qui me restent sont ceux que j'ai empruntés.

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Commentaires

 

1. spacelutin  le 18-02-2010 à 12:54:35  (site)

excellent Sacha! ^^)

2. azertyu  le 18-02-2010 à 21:29:44

J'emprunte des livres et je les rends, je prête mes livres, on ne me les rend pas et ça m'énerve, ça m'énerve, ça m'énerve!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Et c'est toujours dans le livre qu'on ne m'a pas rendu qu'il y a LA phrase, LA référence dont j'ai besoin!!!! Pourquoi ne me rend on jamais MES livres?

 
 
 
posté le mercredi 17 février 2010

Violence à l''école.

A chaque fait divers nouveau ressurgit la question de la violence à l'école. Je donne en quelques mots mon point de vue de professeur sur ce phénomène.

 

 

 

 

 

Je fais d'abord remarquer, pour relativiser les choses, que ceux de ma génération ont connu des professeurs violemment chahutés par leur classe et des bagarres sanglantes dans la cour de récréation. Ce qui a évidemment changé c'est le retentissement donné à chacune de ces bagarres par les médias avides de sang à la une.

Un train qui déraille ne remet pas en cause le chemin de fer...

 

 

Il n'est cependant pas douteux que la banalisation des insultes et du langage agressif, le phénomène des bandes et l'utilisation assez fréquente d'armes aggravent les choses et nécessitent qu'on y remédie dans l'urgence.

 

Mais là où je diverge, parce que je suis sur le terrain et que je vois l'écart entre la réalité concrète et ce qu'en racontent les télévisions et les radios, c'est sur les causes profondes sur lesquelles il faudrait agir pour faire reculer la violence.

 

Dans la masse, j'en évoquerai seulement deux pour aujourd'hui.

 

La première,  que la télé n'aborde qu'avec une réticence qu'on peut comprendre, c'est la télé elle même, ainsi que les jeux vidéos dont elle fait une ample promotion.

Les adolescents, en une seule journée, subissent plus d'images violentes que leurs grands-parents en une vie entière. Cela ne peut pas ne pas avoir de répercussions sur leurs pulsions.

Peut-on me dire qui a le pouvoir et même la volonté d'y mettre un terme, à l'heure de la mondialisation par internet ?

 

La seconde, contre laquelle je me bats sans aucun succès depuis plus de trente ans, c'est l'image que les médias et les politiques donnent de l'Ecole depuis les années 70.

On n'a eu de cesse, surtout à droite, de ridiculiser le corps enseignant, de le livrer à la vindicte populaire en le caricaturant sous les traits de fainéants, de gens plus préoccupés de leurs vacances que de leurs élèves, etc.

Là dessus la gauche a cru bon, par souci " démocratique ", de retirer de plus en plus de pouvoir et d'autorité au corps enseignant. Il serait trop long d'énumérer les atteintes incessantes à l'autorité, qui sont pasées comme des lettres à la poste avec la complicité d'une opinion poujadisée.

 

J'ai poussé un cri en 1996 sous la forme d'un petit livre dont j'ai parlé dans l'article joint. Malheureusement, à quelques salutaires  retours en arrière près, rien n'a été fait de fondamental pour renverser cette image et faire en sorte de redonner à l'Ecole et à ses serviteurs, l'éminente place qui était la leur aux débuts de la République, et sans laquelle toutes les mesures financières, matérielles et statégiques pour revenir au "respect" nécessaire à la vie des écoles, ne seront que cautères sur des jambes de bois. 

 

 

 

 

 


 
 
posté le lundi 15 février 2010

C'est bien la peine...

 

 


 
 
posté le lundi 15 février 2010

Allègre, Courtillot, Le Mouël...et Fontenelle.

 

 

 

Merci à Messieurs Allègre, Courtillot et Le Mouël, pour ne citer que ces trois savants , de nous rappeler l'urgence de la mise en garde de Fontenelle, il y a trois siècles.

Dans le tintamarre médiatique, politicien et commercial qui entoure les cris alarmistes des millénaristes climatiques, ce rappel est indispensable :

 

 

 

 

 


« Assurez-vous bien du fait avant de vous inquiéter de la cause.

Il est vrai que cette méthode semble bien longue à la plupart des gens qui courent naturellement à la cause et passent par dessus la vérité des faits, mais, au moins, vous éviterez le ridicule d’avoir trouvé la cause de ce qui n’est pas. »

 


 
 
posté le vendredi 12 février 2010

Plaques crétines.

C'est vrai que c'était un jeu agréable de regarder le numéro du département, de retrouver son nom et d'en tirer des conclusions sur la façon de conduire de celui de devant...

 

 

L'inconvénient n'était cependant pas mince ( surtout en période de matches ) de porter un 75  dans le 13, ou vice-versa.

Mais le remède adopté sous la pression de quelques élus influents est pire que le mal, et surtout d'une insondable bêtise.

 

Dorénavant en plus des chiffres " à vie ", notre automobile portera celui du département de notre choix, qui n'est pas forcément celui où elle est immatriculée.

 

Ainsi les auvergnats, les corses, les bretons, les basques, etc, pourront afficher fièrement leur irrédentisme régional.

On ne saura plus d'où viennent les gens, mais d'où ils sont, de coeur...

 

« Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part. »

 

Grand danger de particularisme, de régionalisme passéiste et de communautarisme, à un moment où l'Etat devrait tout faire pour unir, au contraire.

 

 


Commentaires

 

1. spacelutin  le 18-02-2010 à 12:58:00  (site)

il me semble pourtant que le numéro de departement n'apparait pas sur la carte grise, on peut changer ce numéro comme on veut, si cela change alors oui c'est une anerie!

 
 
 
posté le vendredi 12 février 2010

" Il faut sanctuariser l'Ecole ".

Il se croit malin, ce matin, ce journaliste de RTL qui balaie d'un méprisant revers de main l' affirmation de François Bayrou selon laquelle «il faut sanctuariser l'Ecole».

Pourtant, Monsieur Bayrou a parfaitement raison.

 

 

 

 

Mais, bien sûr, comme d'habitude sur les médias pressés, on n'a pas pris le temps de comprendre.

On croit qu'il s'agit de transformer physiquement les écoles, collèges et lycées en bunkers avec grilles, sas, portiques et vidéo-surveillance.

Ces moyens matériels peuvent certes avoir une certaine utilité, ponctuellement, mais ils ne règleront jamais la question de la violence, qui n'est pas toujours importée de l'extérieur, pour la même raison que ce ne sont pas toujours "les autres" qui sont cause de la dérive de nos propres enfants, comme sont enclins à le croire tant de parents.

 

Je suis d'accord avec François Bayrou si je prends le mot "sanctuariser" dans un sens plus profond, plus essentiel.

 

Au chapitre 22, intitulé "La Citadelle", d'un essai sur l'enseignement que j'ai commis il y a une quinzaine d'années (*), j'écrivais ceci, qui traduit ma pensée d'hier et d'aujourd'hui sur cette question centrale de la place de l'Ecole dans la cité :

 

 

« J'ai bondi un jour en entendant Bernard Tapie suggérer de faire baisser les prix de revient des livres scolaires en y insérant de la publicité. Je n'ai rien contre Monsieur Tapie dont la vitalité a quelque chose d'entraînant qui me ravit toujours, mais là, franchement, il déraille (...)

Ce n'est pas seulement (...) affaire de purisme et d'esthétisme. C'est tout simplement qu'il est impossible de jouer une sonate de Scarlatti en laissant son poste de radio ouvert. L'addition de deux musiques étant une soustraction.

En tout cas, cette erreur de jugement de Tapie est bien représentative d'une idée dominate selon laquelle l'école doit être pénétrée - je dis, moi, en l'occurrence contaminée - par le monde extérieur. La volonté paraît louable; le résultat serait désastreux.

Car comment le comprendre, ce monde, s'il est envahissant, si on ne le quitte pas un instant, si on ne prend jamais le recul indispensable pour le " voir ", le pénétrer et, plus tard, le faire évoluer ?

Le rôle de l'école, autant qu'on le lui laisse jouer, c'est d'être un lieu clos, élevé, reculé, où tout apparait d'autant plus clairement qu'on y échappe à la confusion de l'instantané, du précaire, au tumulte des modes, aux engouements et aux répugnances irraisonnées et grégaires, à la pression de la foule.

Ce lieu de méditation et de formation doit, s'il ne veut pas disparaitre - je veux dire perdre sa spécificité, sa raison d'être - veiller jalousement sur son indépendance.

C'est au prix de cette sorte de retraite qu'il continuera de former les citoyens du monde.

A moins de cela, il fabriquera des consommateurs passifs d'idées toutes faites, d'images, de toujours plus d'images : des sujets.»

 

C'est à peu près cela, je pense, que M. Bayrou a dans l'esprit lorsqu'il parle de "sanctuariser" l'Ecole. C'est fondamental, et ce ne doit pas être repoussé sans réflexion.

Plus le monde extérieur pénètrera dans les écoles avec ses tentations matérielles, ses conflits idéologiques, ses divisions religieuses, plus la violence règnera. Il faudrait développer plus précisément ce point, mais qu'il suffise pour l'heure de dire que c'est l'apport essentiel de la laïcité.

 

(*) Tableau Noir, éditions du PANTHÉON, 1996.

  

 


 
 
posté le mercredi 10 février 2010

Pas très catholique.

Toutes les tyrannies, tous les procès en sorcellerie ont toujours commencé et se sont conclus par des questions de vocabulaire. Les mots blessent et  tuent, c'est vrai. Mais leur interdiction aussi. Si l'on veut survivre en période de pensée " correcte ", il faut savoir adopter un langage-uniforme, couleur de muraille, caméléonesque. Il faut tout faire pour :

 

 

 

 

- Etre cagot avec les cagots durant l'hégémonie des ligues de défense de la foi au XVIIe siècle, comme Tartuffe :

 

« Le scandale du monde est ce qui fait l'offense,

Et ce n'est pas pécher que pécher en silence. »

 

- Donner du " citoyen " à tout le monde entre 1792 et 1804.

- Appeler " camarade " et adopter la phraséologie " marxiste-léniniste " en Union Soviétique.

- Remplacer tous les adjectifs qualificatifs par " brun " durant les années sombres du nazisme, comme dans le conte de Franck Pavlov, Matin Brun.

- Chanter les louanges de vertus du Caudillo en Espagne entre 1937 et 1975.

- Parler la langue " libérée " de 68.

- Etre " éco-responsable " dans les années Hulot, au coeur desquelles nous nous trouvons.

- Enfin, last but not least, adopter cette " novlangue " aussi contraignante et stérilisante que celle d'Orwell, qui bannit toute crudité, toute agression, toute violence un peu colorée.

- Bref ne plus dire que quelqu'un a une" tronche pas très catholique ".

 

 

Lorsque, à l'intigation des intégristes de tout poil, le mot à mot remplace la phrase, et le sens littéral l'intention du locuteur, la dictature et la violence ne sont pas loin.

Le rôle des enseignants et des intellectuels devrait être de prévenir cette dérive et de s'y opposer de toutes leurs forces.

Malheureusement la démagogie mercantile des pseudo-moralistes et des  faux  philosophes notamment de ceux  qui squattent les écrans, va exactement dans le sens inverse 

  

 

 


Commentaires

 

1. azertyu  le 11-02-2010 à 10:46:51

D'accord avec votre analyse, je mets quand même un bémol en ce qui concerne monsieur Frêche qui n'en est pas à sa première "inadvertance" et qui ne fait pas partie, pour moi, des gens sympathiques après son couplet sur les harkis. Sa réflexion sur Fabius venant de n'importe qui d'autre, aurait été anodine, venant d'un Frêche qui collectionne à plaisir "les phrases malheureuses" elle est plutôt ambigüe. Soit, il est bête comme ses pieds et il parle comme il marche sans réfléchir, soit il le fait "un peu" exprès!

2. Frank-Marie-THOMAS  le 11-02-2010 à 16:06:37  (site)

Je suis convaincu, comme vous semblez vous-même l'être, qu'il le fait exprès, car c'est un homme cultivé, très fin et intelligent.
Mais je ne partage pas du tout l'analyse de ceux qui y voient un sordide calcul électoraliste.
Certes, il n'est pas défendu, en politique d'utiliser la ruse, mais en l'occurrence Monsieur Frêche veut, en pédagogue qu'il est, donner une leçon aux donneurs de leçons, " culs bénits " et bobos bien pensants qui l'irritent.

Je le comprends d'autant plus que j'ai tendance, moi aussi, dans l'exercice de mon métier, pour réveiller les endormis, à pratiquer une certaine provocation à la réflexion, par la rupture du ronron consensuel.
Il me semble que c'est une saine réaction contre l'hypocrisie dominante, et l'un des seuls moyens de la révéler et de la combattre.

Merci pour vos commentaires ouverts et intéressants.

 
 
 
posté le dimanche 07 février 2010

Carnaval à Athis-Mons.

 

 

Les ennemis irréductibles de la burqa, chiffon sinistre et aliénant, peuvent jubiler.

Le braquage d'Athis-Mons, hier, leur donne du grain à moudre.

Deux hommes revêtus de ces oripeaux attaquent la poste et se font remettre le contenu de la caisse.

Si cela n'est pas une preuve que la burqa est une cagoule, un masque...

Une négation de la République qui, elle, ne doit rien cacher.

 

Je le répète, je suis prêt à m'accommoder une fois par an de ce pathétique déguisement  :

 le jour de Mardi Gras.

 


Commentaires

 

1. azertyu  le 07-02-2010 à 14:56:45

Je vous trouve un peu, comment dire? frileux!!! Cette tenue a pourtant de très nombreux avantages : ces dames n'ont plus besoin de se coiffer ni de se maquiller. Pour peu que le tissu soit un peu épais, elles n'ont peut-être pas besoin de se laver! Avez-vous conscience du gain de temps et d'argent que cela représente? Et voilà la cerise sur le gâteau, mon compte en banque a besoin d'être renfloué : je vais de ce pas m'acheter une burqa. 4500 euros, c'est un peu juste, auriez une ou deux bonnes adresses? Si oui, je partage!!!

 
 
 
posté le jeudi 04 février 2010

Pas de peau !

La fourrure revient en force sur les frêles épaules des mannequins et sur les rondeurs bourgeoises.

 

 

 

 

Oublié le rude combat de BB dans les années 70, au rencart la sensiblerie pré-écologiste !

 

La froide rationalité des écolos du XXIe siècle a eu raison de toute cette poésie.

 

On nous explique avec componction que la fourrure synthétique a un affreux bilan carbone tant à la fabrication qu'à la destruction.

 

La souffrance des animaux ne peut évidemment pas être mise en balance avec l'épouvantable scandale des émissions de gaz à effet de serre...

Pas de peau !

 

 


Commentaires

 

1. ssspleen  le 06-02-2010 à 01:29:10


oui , c'est un véritable scandale ......
et très franchement je ne sais pas si il faut en rire ou en pleurer tellement c'est glauque .........
Bonne soirée

 
 
 
posté le mercredi 03 février 2010

Aubry, la morale !

Rions un peu...

 

Martine Aubry, qui a arraché le poste de Première Secrétaire

du Parti Socialiste dans les conditions dont on se souvient,

 veut se faire le défenseur de la morale en Languedoc-Roussillon.

 

Q'en pense Ségolène Royal ?

 


 
 
 

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Per tenebras nitent