Le journal de Frank THOMAS

Libre parole d'un citoyen.

posté le mardi 17 octobre 2017

Et voici la taxe "GEMAPI"

 Les contribuables qui se réjouissaient de la suppression progresssive de la taxe d'habitation vont devoir modérer leur enthousiasme : voici que se pointe un nouveau prélèvement obligatoire que les communes vont pouvoir exiger à partir de 2018 : la taxe GEMAPI ( gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations).

 

     Toutes les communes qui, sur leur territoire, ont des cours d'eau et sont potentiellement menacées par des crues, sont concernées. Il n'est que de regarder la carte de France pour voir qu'elles sont très largement majoritaires. Jusqu'à aujourd'hui, l'entretien des cours d'eau et la réalisation et la gestion des ouvrages de protection incombaient à toutes les collectivités : régions, départements, communautés de communes, communes

     A partir du 1er janvier 2018, seules les communes et les intercommunalités seront responsables de ces charges. Pour donner une idée de l'ampleur de cette contrainte, il faut savoir que ce sont entre 3000 et 4000 kilomètres de digues, par exemple, qui sont en cause pour la seule Métropole.

Une fois de plus l'Etat se décharge sur les communes. Le hic est que ces nouvelles dépenses obligatoires pour des travaux et des ouvrages qui mettent en cause la sécurité du public et donc la responsabilité pénale des élus, ne sont absolument pas financées.

     Ainsi les communes vont se trouver placées devant un dilemme très clair : ou bien détourner une partie de leur argent prévu pour d'autres dépenses, ou bien lever un impôt, qui leur est autorisé jusqu'à un maximum de 40 euros par an pour un foyer fiscal. Bien sûr, il est toujours possible aux élus d'inventer des solutions pour amoindrir l'impact de cette nouvelle taxe. La Communauté du Val de Garonne, par exemple, baisse la taxe d'habitation d'une somme équivalent à la taxe Gemapi.

     Quelle que soit la solution retenue par les édiles de votre commune, la taxe Gemapi va venir s'ajouter à tous les prélèvements que vous subissez déjà et vient alourdir de façon significative les contributions des classes moyennes qui, la même année, vont devoir assumer l'augmentation de la CSG de 1,7 point et ne bénéficieront pas de la suppression de la taxe d'habitation.

Le matraquage fiscal continue de plus belle.   

 


 
 
posté le lundi 16 octobre 2017

Le harcèlement de rue.

Un gadget de plus : la pénalisation du harcèlement de rue.

 

 

 

     Il n'y a pas une jeune fille qui ne soit l'objet de remarques égrillardes voire carrément obscènes dans les transports en commun, dans sa cour de lycée, à l'université ou dans la rue.

Personne ne peut fermer les yeux sur cette réalité qui pourrit au quotidien la vie des femmes et qui, dans certains cas (voir article en lien) prend un caractère contraignant directement contraire à la liberté et à la dignité.

 

     Cette regrettable réalité est en progression inquiétante. Plusieurs causes peuvent l'expliquer : la chûte incontestable de la civilité et de la politesse, la montée du sexisme le plus répressif chez les tenants de l'intégrisme religieux islamique (voir article en lien), l'influence délétère des réseaux sociaux où se libèrent les instincts les plus bas et une violence verbale qui demeure impunie sous la protection de l'anonymat.

     Pour autant, le projet de loi dont le président de la République a parlé hier est une pure mesure d'affichage qui n'a strictement aucune chance d'être un jour appliquée dans la vie réelle. D'ailleurs, en Belgique où une telle loi existe, elle n'a jamais pu être appliquée à quiconque.

Est-ce à dire que les Belges sont plus polis et moins grossiers et lourdement machistes que les Français ? Evidemment non.

C'est tout simplement qu'il tombe sous le sens que la police et la gendarmerie, déjà débordées par l'immensité de la tâche qui est  la leur en ces temps d'insécurité et de terrorisme, n'ont sûrement ni le temps ni les moyens de prendre les contrevenants en flagrant délit, et encore moins de rechercher les personnes - par définition inconnues de leurs victimes - qui auraient  proféré des injures à caractère sexiste ou qui se seraient rendues coupables de harcèlement de rue.

 

 

 

Plus efficace sans doute, parce que plus dissuasive, est l'initiative de cette jeune néerlandaise qui a photographié et filmé ses harceleurs dans les rues d'Amsterdam. Mais quelle suite juridique pourrait-on donner à son initiative ? 

 

     On voit bien pourquoi Monsieur Macron va sur ce terrain en cette période où l'affaire Weinstein aux USA sensibilise le monde entier à ce problème.

Mais c'est toujours une erreur et un signe de faiblesse que de vouloir alourdir notre code pénal de lois de circonstance qui, par nature, ne peuvent jamais être appliquées et dont l'inefficacité ne peut qu'enhardir les délinquants.

 

 


Commentaires

 

1. Florentin  le 17-10-2017 à 18:26:54  (site)

Vraiment tarte est celui qui se fera prendre en flagrant délit dans la rue. Comme celui qui, victime d'une loi votée il y a quelque temps, se fera prendre à laisser son chien crotter sur les trottoirs. Des lois qui ne sont que des effets d'annonce.

 
 
 
posté le lundi 16 octobre 2017

$

Dans la bouche du président de la République, les S de "réussir" s'écrivent apparemment comme ceux du dollar américain.

 

 

 

 

 

     A plusieurs reprises, cet homme réputé être porteur d'une fine culture humaniste, cet apprenti philosophe qui a grandi dans l'intimité, dit-il, de Paul Ricoeur, a tracé un signe d'équivalence entre "réussir" et "s'enrichir".

La réussite, selon lui, ne peut être que sociale et financière. Les "premiers de cordée", curieuse expression pour désigner les gagnants de la société de consommation, sont selon lui ceux qui ont gravi les parois escarpées de la vie et sont parvenus à se hisser jusque sur les sommets de l'économie et de la finance.

 

     Dans son esprit il est clair comme le jour que tous les autres, ceux qui sont reliés au premier par la corde salvatrice, dépendent de lui, et que leur ascension ne pourra être que ce que sera la sienne.

 

Pauvre et déprimante vision de la société et du monde. A la suivre, ni Galilée, ni Pascal, ni Molière, ni Mozart, ni Cézanne, ni Balzac, ni Jean Moulin n'ont "réussi", ni non plus les innombrables hommes et femmes qui mettent toute leur bonne volonté, leur talent et leur énergie au service des autres et de leur famille, sans éclat et sans brillante récompense.

 

     On pourrait attendre de cet  homme jeune et cultivé qu'il plaçât ailleurs le critère de la réussite, et qu'il conçût que certains n'aimant pas l'alpinisme,  atteignent d'autres sommets, sans que leurs efforts soient récompensés en dollars sonnants et trébuchants ou en prestige médiatisé.   

 


 
 
posté le vendredi 13 octobre 2017

Honte au Inrockuptibles !

Le magazine Les Inrockuptibles publie cette semaine une interview du chanteur de Noir Désir, Bertrand Contat. 

 

 

 

 

     On peut à juste titre s'indigner qu'il ose prétendre être "la victime", lui qui en 2003 a tué Marie Trintignant en lui donnant des coups.

Juridiquement c'est vrai, l'homme a "payé sa dette à la société". L'affaire, en tant que telle, est donc close.
Mais cela ne fait pas tout.


     En premier lieu, il est absolument scandaleux qu'un journal ose associer son nom à celui du rappeur Orelsan, lui même traîné devant la justice en 2009 pour avoir écrit "ferme ta gueule ou tu vas t'faire marie-trintigner". C'est ajouter la provocation à la provocation. Imagine-t-on la douleur de la famille de cette jeune femme en lisant de telles horreurs ?

Mais il est tout à fait insupportable aussi qu'après avoir causé la mort d'une jeune femme par sa brutalité sauvage, Bertrand Contat ait repris son métier, ou plutôt, ce métier.


     Certes, chacun a droit à l'oubli et la prison ne doit pas signifier la fin de la vie.
S'il eût exercé une profession qui n'oblige pas à l'exposition publique, cet homme aurait légitimement pu reprendre une vie active. C'eût même été souhaitable.
Mais le métier qu'il exerce est éminemment exposé au public ; il est fait d'émotion et de séduction. Quoi qu'on dise, se faire applaudir sur scène est difficilement compatible avec la retenue et la décence qui s'imposent après qu'on a commis un tel crime.


     Quant à se livrer à des interviews du genre de celle dont on parle, c'est proprement obscène
.

 


Commentaires

 

1. Florentin  le 13-10-2017 à 16:34:21  (site)

Son attitude est indigne. Il aurait dû se faire aussi discret que possible et, tant pois pour la double peine, abandonner le chant .Mais il aurait falu de l'estime de soi et du courage, qualités qui, visiblement, lui manquent.

2. johnmarcel  le 14-10-2017 à 12:12:19  (site)

Une amie à moi qui a subi les violences verbales de son compagnon (il ne l'a jamais frappé car parfois les mots font plus mal que les coups n'est-ce pas ?) avait posté sur un forum où l'on parlait de l'affaire Cantat et où elle fut insultée et traitée de tous les noms car la majorité des intervenants étaient des fans du chanteur et de son groupe...

 
 
 
posté le jeudi 12 octobre 2017

Les imbéciles heureux...

Le feuilleton catalan commence à fatiguer tout le monde.

 

     Cette belle et riche province espagnole ne veut plus, paraît-il, être espagnole.

De fait, lorsqu'on la parcourt - ce qui fut mon cas le mois dernier - on est frappé par l'évidente hostilité à l'égard de tout ce qui, de près ou de loin, rappelle l'Espagne.

A commencer, bien sûr, par la présence obsessionnelle du drapeau indépendantiste sur les ronds-points, aux frontons des bâtiments publics et aux fenêtres des maisons.

 

 

Bien sûr une fenêtre pavoisée fait son effet et lorsqu'il y en a cinq ou six dans une rue, on pourrait avoir l'impression que tout le monde pavoise. J'ai été très attentif à cela durant  mon séjour, et j'ai toujours remarqué que les fenêtres sans drapeau étaient trois à quatre fois plus nombreuses que les autres, mais qu'on n'y arborait pas non plus le drapeau espagnol. On est en droit de se demander si ce n'est pas par crainte.

 

 

     Et puis, il y a  la langue. Je me souviens que dans les années qui suivirent la disparition de Franco et de son régime, au tout début de la restauration monarchique, dans tous les lieux publics et jusque dans les cabines téléphoniques, les deux langues, espagnole et catalane, cohabitaient ce qui permettait aux étrangers de comprendre ce qui était écrit.

Peu à peu, l'espagnol disparut et aujourd'hui, partout, seul le catalan demeure, comme si la province n'était plus espagnole et que l'espagnol était une langue étrangère.

 Il est évident qu'à travers ce seul exemple on peut mesurer le chauvinisme et l'étroitesse d'esprit des "nationalistes" qui  ne font pas mystère de leur détestation de la nation espagnole. Comme tous les chauvinismes - et la France connaît bien cela avec la Corse, notamment - il est le fait de ceux que Brassens appelait "les imbéciles heureux qui sont nés quelque part".

 De plus, partout, les panneaux explicatifs placés sur les monuments historiques délivrent une interprétation mensongère de l'histoire, présentant systématiquement l'Espagne sous les traits d'une nation raciste, policière et oppressive.

Le même mensonge vient encore d'être proféré au sujet des prétendues "violences policières" de dimanche dernier qui n'ont pas fait le moindre blessé.

On fait mine de ne pas savoir que le fascisme du régime, mort avec son fondateur, n'a pas frappé que cette province, mais l'Espagne toute entière.

Et on entretient à travers les programmes scolaires - à l'imitation de ce qui peut exister entre Israël et la Palestine -  une vision à la fois fausse et haineuse de la patrie espagnole.

 

     Il est temps que tout ceci s'arrête.

L'Espagne est un grand pays, une brillante civilisation dont le génie a fécondé le monde. La magnifique langue espagnole rayonne sur tous les continents et chaque espagnol, aragonais, castillan, catalan, basque ou andalou doit mesurer la chance d'appartenir à cette nation universelle.

Les déclarations ridicules des prétendues autorités catalanes, leur surdité coupable dont tout laisse à penser qu'elle cache des desseins peu avouables, le harcèlement insupportable dont sont victimes tous les catalans non indépendantistes, l'irrédentisme étroit et le racisme des séparatistes finissent par détourner de leurs thèses même ceux qui ont pu un instant se laisser circonvenir.

 

     Comme les partisans de la "Ligue du Nord" italienne, ou de la Flandre belge, les indépendantistes catalans mettent en avant la richesse de leur province et déclarent que le reste du pays vit à leurs dépens.

Cet égoïsme rapace déconsidère leur combat et permet d'imaginer quelle république bananière deviendrait une Catalogne indépendante. Encore faudrait-il que le reste de l'Europe accueillît ce petit pays en son sein.

On voit qu'il n'en sera rien, et pour cause : d'abord, les grandes entreprises sont prêtes à quitter la province si par malheur elle se détachait de l'Espagne, donc de l'Europe; ensuite, aucun pays européen n'a intérêt à ce que les régionalismes séparatistes soient encouragés par ce qui serait l'antécédent catalan et singulièrement la Belgique, l'Italie, la France.

 

     La misérable aventure indépendantiste catalane est morte avant-hier.

Le recul pathétique du chef du gouvernement provincial, son incompréhensible bafouillage désespèrent même ceux qui penchaient vers ses thèses. Les catalans sont fatigués de ce remue-ménage théâtral et stérile  et il est clair que cette farce ayant cessé, ils rechercheront dans la sagesse à concilier leur légitime attachement à leurs libertés provinciales et l'appartenance à la grande nation espagnole.

 

 


 
 
posté le mardi 10 octobre 2017

"Faut voir comme on nous parle !"

La "communication", euphémisme à la mode pour "propagande", est sans conteste le point le plus fort de Monsieur Macron et du gouvernement qu'il a nommé.

 

 

 

     Tout est bon pour montrer au public de belles images bien léchées et débarrassées, autant que possible, de ces insupportables scories que sont les cravates de travers, les bafouillages, les rencontres avec des opposants,etc.

Certes il arrive - et ce fut très récemment le cas avec les paroles de Monsieur Macron saisies "à la volée" par un téléphone indiscret ( mais dont il y a fort à parier que c'est une rouerie digne de la défunte "caméra cachée") - que certaines images soient réputées négatives. Même dans ce cas, et l'exemple que je viens de donner le laisse à penser, c'est de propagande publicitaire qu'il s'agit, comme le bafouillage volontaire de "pachez sez shosch". Je ne pense pas, ou plus exactement j'espère, que les Français ne sont pas naïfs au point de se laisser prendre à d'aussi grossières ficelles.

 

 

     Un pas vient d'être franchi par le bellâtre Christophe Castaner, porte-parole du gouvernement, qui le 4 octobre, a diffusé une séquence où on le voit à côté de son chauffeur dans sa voiture ministérielle, commenter le dernier conseil des ministres.

Exit le solennel lutrin d'où le ministre s'adresse aux journalistes : c'était le "vieux monde".

Bonjour à l'entretien familier avec les citoyens invités par l'excellence à grimper dans sa voiture et à écouter ses confidences évidemment sincères puisque distillées dans ce cadre familier et rassurant.

 

     Et pour faire bonne mesure, Monsieur Castaner écrit ce tweet sur son compte facebook : "Tout juste sorti de l'Élysée, je vous debriefe en voiture le Conseil des ministres de ce jour."

"Je vous debriefe": en anglais, pour bien signifier que c'en est fini avec le "vieux monde" où les ministres parlaient français; on est passé à l'ère moderne, on parle business, comme dans les "start up". "Tout juste sorti de 'Elysée" (alors que plusieurs heures se sont écoulées durant lesquelles cette petite mise en scène a été concoctée) le ministre entre dans nos foyers encore tout parfumé de l'air élyséen et en tenue de travail, costume trois pièces de bonne coupe. Cette excellence est trop bonne, vraiment.

 

     De Giscard jouant de l'acordéon à "Midi Première", à Chirac croquant sa pomme en passant par Mitterrand parlant verlan avec Mourousi assis sur son bureau, jusqu'au "président normal" et à Nicolas Sarkozy assurant les Français "qu'avec Carla, c'est du sérieux", c'est une longue histoire de démagogie.

De ce point de vue, le "nouveau monde" ressemble furieusement à l'ancien.

"Faut voir comme on nous parle !" : il a raison Alain Souchon. 

 

 


 
 
posté le samedi 07 octobre 2017

Mélenchon accuse Valls de racisme.

"Corvée: siéger avec l'ignoble Valls à la commission Nouvelle-Calédonie. Ici, qui vient-il trahir?"

 

     A l'heure où nos compatriotes de Nouvelle Calédonie vont s'exprimer sur l'avenir de leur territoire et de ses liens avec la France, ces termes haineux à l'égard de l'ancien chef du gouvernement de la France et ce brutal refus de participer à la préparation de cette consultation capitale pour eux, donnent une désastreuse image de notre pays et de ses dirigeants.

Comment espérer que les communautés antagonistes du Territoire puissent oublier leurs querelles pour bâtir leur avenir avec la France, si les responsables politiques se comportent comme des ennemis irréconciliables ?

En faisant passer ses haines personnelles et ses règlements de compte avant  l'intérêt de la nation, Mélenchon discrédite lui-même et son mouvement. 

 


Commentaires

 

1. Decapedepee  le 07-10-2017 à 09:10:25

Depuis que Melanchon a lui-même trahi François Mitterand, sous le prétexte d une philosophie politique différente (j écourte), il cherche, avec un certain succès hélas il faut le dire, à se distinguer en faisant passer les intérêts de la nation en dernier.

Cet homme brillant fait feu de tout bois en manipulant les minorités, les communautes, en dénaturant les pensées, les mots, les concepts, pour se positionner comme le seul véritable opposant au mouvement macroniste de gauche et de droite.

Un tel comportement à visée strictement personnelle est aux antipodes de l intérêt de la France et de la Nouvelle Calédonie.

2. Florentin  le 08-10-2017 à 18:32:28  (site)

Je n'aimais pas Valls, que je trouvais arrogant, rigide et autoritaire, mais je ne l'ai jamais pris pour un raciste. Quant à Mélenchon, pour qui j'éprouvais plutôt de la sympathie, il me déçoit de plus en plus. C'est devenu un ego. Florentin

 
 
 
posté le vendredi 06 octobre 2017

"Bordel" dans la grammaire.

Tout a été dit sur "le bordel", grossièreté incongrue dans la bouche d'un président de la République.

 

 

     Je note tout de même que ceux qui, il y a quelques années, s'indignaient à juste titre des dérapages verbaux de Nicolas Sarkozy, sont d'une grande mansuétude à l'égard de ceux de notre "Jupiter" fulminant.

Mais ce n'est pas l'objet de ce billet.

Je voudrais attirer l'attention sur un point qui rapproche Monsieur Macron de celui qu'il a trahi "avec méthode", François Hollande : le relâchement insupportable de la langue ( voir articles en lien ci-dessous). Je cite les paroles du président :

 

"Il y en a certains, au lieu de foutre le bordel, ils feraient mieux d'aller regarder s'ils ne peuvent pas avoir des postes là-bas. Parce qu'il y en a qui ont les qualifications pour le faire et c'est pas loin de chez eux"

 

 

 

 

 

 

 

 

"     Il y en a certains, ils" rappelle malheureusement les sempiternels "la France, elle" de  son pauvre prédécesseur. Epouvantable faute syntaxique qui consiste à répéter deux fois le sujet.

Lamentable formule, aussi que ce "il y en a" employé pour désigner des citoyens français ainsi réduits au rang d'objets, dans la même veine, on s'en souvient, que "le kwassa-kwassa, ça ramène du Comorien" 

Du coup, on peut presque oublier l'élision de "ne" dans la formule : "c'est pas" .

 

     Est-ce pour faire peuple qu'Emmanuel Macron se croit obligé de parler ainsi ? Si c'est le cas, c'est l'injurier deux fois, par le fond et par la forme. 


 


Commentaires

 

1. Kelhya  le 06-10-2017 à 12:32:25

Arrrghhh !

En parlant de bordel, notre jeune président a semé le bazar !!

Le mot bordel est aussi vieux que la prostitution, certains se mettent
même à regretter les fameuses Maisons Closes !

Elève Macron :
« Moi président, je ne dois pas péter les plombs et surtout ne pas péter plus haut
que mon cul. »

Quand « Jupiter » est en visite, il est prié de causer comme Jupiter
et non comme un charretier !

Sachant que les français se plaisent à critiquer la langue de bois, mais quand on leur parle,
ils préfèrent une parole plate à une parole crue.
Autant certains lambdas de la rue revendiquent le droit de s'emporter, voire
de gueuler comme des putois, autant ils osent donner des leçons de politesse
aux dignitaires qui les rudoient.

Pourtant, E. M. n'est pas le premier président à s'exprimer de la sorte :
De Gaulle ne dédaignait pas le langage de corps de garde, et Jacques Chirac
fut son émule, sans oublier Sarko avec son « Casse-toi pauv' Con ».

Vous trouviez leur façon de s'exprimer envers ces incultes mal intentionnés plus correcte ?
Que lui reproche-ton exactement à Macron ?
Qu'il est encore trop vert pour la verdeur ?
Perso, je trouve qu'il du cran par rapport à ces prédécesseurs,
les temps ont changé et le langage aussi, référence aux sms et textos
de la jeune génération.

Libres paroles d'une citoyenne !

2. Frank-Marie-THOMAS  le 06-10-2017 à 15:09:50  (site)

@Kelhya

Merci pour votre commentaire.
Vous vous êtes attachée à ce qui "fait le buzz" depuis deux jours : le mot "bordel". En effet, vous avez raison, ce n'est ni plus ni moins grossier que la "chienlit " du général.
Mais en ce qui me concerne, dans cet article, je n'en dis pas un mot.
C'est de la médiocrité et de la pauvreté de son vocabulaire et de sa syntaxe que je parle.
C'est un tout autre sujet.

3. Kelhya  le 06-10-2017 à 17:57:06


Frank-Marie -THOMAS !

Concernant le Grand Charles, en effet vous n'y faites pas allusion, mais
pour moi cela a un rapport direct avec le franc-parler des présidents en général,
mais à l'époque on leur pardonnait cette acidité, car elle faisait partie du folklore.....

Or, serait-ce parce que Macron est jeune premier qu'on lui refuse cette liberté,
plus proche de Claude Rich jeune .. que de Jean Gabin ?
Son apparence de gendre idéal pour famille bourgeoise lui interdirait l'excentricité ?

Décidément, vous et moi n'avons pas le même point de vue, permettez
que j'aie une toute autre opinion, ne vous en déplaise monsieur !
Il me semble que vous étiez enseignant d'après ce que j'ai du comprendre
en vous lisant par ci, par là, votre réflexe de contredire systématiquement des avis
contraires aux vôtres vous semble normal, mais qui peut déjà prétendre de nos jours
détenir La Vérité ?

4. Frank-Marie-THOMAS  le 06-10-2017 à 20:01:12  (site)

@ Kenlhya

Décidément on se comprend mal.
Je vous re-répète que je me fiche absolument du dérapage ("bordel"), mais que ce qui me chagrine c'est que le président massacre la grammaire française ("il y en a, ils"...)
Vous dites aussi que je contredis les avis contraires au mien : pouvez-vous m'indiquer le moyen de faire autrement ?

5. Decapedepee  le 06-10-2017 à 21:22:04

Fautes de grammaire oblige!

Il faut bien faire "popu" hin pour faire avaler:
- l exonération d ISF pour la fortune mobilière qui ne concerne que les très gros patrimoines
- la loi travail
- l augmentation de la CIGALE
- et tout le reste de la philosophie Rothschild que je ne compte pas détailler

Faire "popu" et, aussi, bien le faire remarquer.

Ah oui..."il est bien ce mec là , il dit ce qu il pense bordel de merde".

Ç est donc dans l ère du temps où l on réfléchit moins et où l on raisonne en surface sur des détails très réfléchis (exemple: la panne de micro qui permet de s egosiller pour faire semblant de parler avec ses tripes, etc..).

Bref...un petit cinéma de l École Hollande oui ou l on ne fait que surfer sur des impressions en prenant les gens pour des cloches.

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6. Nikole-Krop  le 09-10-2017 à 01:28:18  (site)

Bonjour. Je suis la première à "gueuler" quand on "cause mal la France" mais il faut reconnaître que le langage oral, dans sa structure, a plus vite fait de "partir en vrille" que l'écrit (quoique...). Oulà, je ne dis pas ça pour défendre ledit "malparleur" non plus, mais on fait tous ça à certains moments je crois, surtout dans le feu d'une action. Bon, quand on est président, ça la fout mal ? Certes, je n'en disconviens pas ! :-)

7. Frank-Marie-THOMAS  le 09-10-2017 à 08:57:15  (site)

@ Nicole-Krop

Chère lectrice, vous avez tout dit.

 
 
 
posté le mardi 03 octobre 2017

Baskets basques ?

Au journal de 12h30 de ce jour, de Jérémy Trottin, journaliste politique de BFMTV,  cette petite perle :

" le président ne veut pas que cette image lui colle aux baskets".

 

 


Commentaires

 

1. Florentin  le 05-10-2017 à 14:06:28  (site)

C'est le "bordel" dans l'expression politique d'aujourd'hui . Florentin

 
 
 
posté le lundi 02 octobre 2017

" L'Etat ferme les écoutilles".

Dans les années  cinquante , Louis-Ferdinand Céline annonçait "la France subalgérienne". Parce que cet avertissement venait de lui, personne n'y fit attention. Six décennies plus tard, sa sombre prophétie est en passe de se réaliser.

 

 

     Hier soir, sur M6, Bernard de la Vilardière a présenté un reportage "tabou" sur l'emprise grandissante du fondamentalisme islamique sur la société française.

Il a montré comment dans certains quartiers de la région parisienne mais aussi de la France provinciale, la gangrène a en peu de temps envahi la nation.

 

     Au nom d'une prétendue pratique religieuse, influencée aussi par des imams obscurantistes et des groupes de rap machistes et sexistes, toute une jeunesse est en pleine régression intellectuelle et  morale.

Pour qui a vécu les combats des féministes des années 70, le spectacle qu'offre aujourd'hui notre pays est proprement affligeant. Les femmes, surtout celles des milieux les plus modestes, à peine libérées du joug d'une société fondée sur la prééminence de l'homme, infantilisées et réduites au rang de citoyennes subalternes confinées aux tâches ménagères avaient réussi, étape par étape, à conquérir leur liberté et leur dignité.

 

     Voici aujourd'hui que tout est remis en cause.

On voit avec tristesse toute une jeunesse masculine refuser aux jeunes filles et aux femmes de s'habiller comme bon leur semble, de se promener à leur gré dans les rues, de s'installer à une terrasse de café ou dans un restaurant, d'aller seules au cinéma, de se baigner en maillot de bain. A travers ces interdictions formulées à coup d'insultes et de maltraitances diverses, c'est à un bond en arrière effroyable que nous sommes en train d'assister.

 

     Il y a des années déjà - j'ai eu l'occasion de le raconter ici - j'ai été confronté dans mes classes à la montée de ce phénomène contre lequel j'ai dû lutter dans l'indifférence voire l'hostilité des autorités administratives de l'Education Nationale, qui ne voulait rien voir ni rien entendre.

Le reportage d'hier montre que cela continue et s'amplifie ; alors qu'il venait d'interviewer l'imam de la prison de Fresnes, Bernard de la Villardière  s'est vu tancer par le directeur :  "On nous dit qu'il ne fallait pas l'interviewer alors qu'on a été devant le directeur de la prison et qu'il nous a vus (...) l'Etat ferme les écoutilles". 

 

     Le pire est que les mouvements féministes qui s'insurgent à juste titre contre la commercialisation du corps de la femme dans la publicité ou contre les inégalités au travail et dans les salaires, restent tétanisés par crainte d'être taxés de racisme. Ce chantage est plus que dangereux. Si nous y cédons - et il semble que le gouvernement commence à en prendre conscience - c'est notre mode de vie et nos libertés qui sont directement et mortellement menacés.

     Ce n'est pas tout que d'aller répétant, comme pour s'en persuader, que le terrorisme ne nous fait pas peur et que nous continuerons de vivre comme avant.

Le danger n'est pas que dans les bombes, les voitures-béliers, les ceintures d'explosif et les couteaux. Il est plus insidieux mais tout aussi mortifère dans ces atteintes quotidiennes à ce qui constitue le fond de notre civilisation humaniste et libre.

C'est à chaque citoyen, dans son entourage, à la défendre. 

 


Commentaires

 

1. Decapedepee  le 07-10-2017 à 09:17:23

Effectivement il appartient à chaque citoyen de mener ce combat quotidiennement.

Mais la gangrène ayant aussi envahi la justice et la police, de plus en plus de citoyens craignent de ne pas être bien compris.

Donc les gens laissent "filer" et font profil bas...

 
 
 
posté le samedi 30 septembre 2017

200 milliards !

Deux cents milliards d'euros : c'est la somme réclamée par le MIR (Mouvement International pour la Réparation) en réparation de l'esclavage, aboli dans les colonies françaises depuis 1848.

 

 

     On se souvient que la "loi Taubira", en 2001, avait constitué l'esclavage comme crime contre l'humanité avec le caractère imprescriptible attaché à cette qualification. La France, responsable d'avoir organisé la déportation et la traite des africains vers ses colonies d'Amérique et de l'Océan Indien entre le XVIIe et le XIXe siècles s'est donc volontairement reconnue elle-même, en tant que personne morale, coupable de ce crime.

 

 

     En se fondant sur cette donnée, le Mouvement International pour la Réparation a intenté dès 2005 un procès à la nation pour demander réparation de ce crime.

Jusqu'à présent les tribunaux ont débouté cette organisation en se déclarant incompétents pour juger de cette affaire et surtout pour imposer à l'Etat une amende, quelle qu'elle soit, au titre d'une prétendue "réparation".

 

     Cette année va avoir lieu le procès en appel. Un des avocats du MIR, Madame Sarah Aristide du barreau de Pointe à Pitre déclare que la réparation demandée - 200 milliards d'euros - permettra aux victimes de "se reconstruire et de se réaffirmer".(*)

Me Emmanuel Germany, autre avocat du MIR, va bien plus loin en faisant un parallèle entre les victimes de la Shoah, dont certaines ont obtenu des indemnisations, et celles de l'esclavage. Il ose même sous entendre que le refus d'indemniser les victimes de l'esclavage repose sur un mobile raciste, puisque les juifs, eux, sont "des blancs" indemnisés par d'autres blancs.(*)

 

 

     Toute cette affaire oscille entre le ridicule et l'odieux.

                     Ridicule, en effet, de demander aux Français de 2017 de "réparer" par une  amende collective, les fautes de leurs lointains ancêtres. Ce serait admettre que les descendants de criminels ont à endosser et réparer la faute de leurs aïeux, dérive exorbitante.

De plus, à quel titre les citoyens français descendants de leurs ancêtres esclaves auraient-ils droit à toucher cet argent en réparation d'un mal que leurs contemporains ne leur ont pas fait et qu'ils n'ont pas eux-mêmes subi ? Comment justifier que la République, qui par deux fois a aboli l'esclavage, la première République en 1794 et la deuxième en 1848, puisse être tenue pour responsable de ce qu'ont fait l'Ancien Régime et le Premier Empire ?

A ce compte, il faudrait aussi que les turcs, les espagnols, les anglais, les allemands, les descendants des serfs, les petits fils des enfants des mines, etc. demandassent réparation pour les fautes subies par leurs ancêtres !

Que des avocats et des juristes puissent se fourvoyer dans une aussi absurde aventure judiciaire est littéralement confondant.

                       Odieux d'oser tracer un parallèle entre l'esclavage et le nazisme. D'abord parce que, quelles que soient les indiscibles souffrances du peuple noir déporté dans des îles lointaines, maltraité, martyrisé, réduit à l'état de bétail par un système cruel et atroce, jamais la France n'a eu comme projet - comme ce fut le cas pour les nazis - d'éradiquer totalement une population.

Ensuite parce qu'un crime commis il y a des siècles, à une époque où les valeurs n'étaient pas les nôtres, ne saurait être mis sur le même pied que les horreurs datant de sept décennies et dont certaines victimes sont encore vivantes, donnant ainsi tout leur sens à de légitimes réparations.

 

     Nos concitoyens d'outre-mer sont raisonnables : dans leur immense majorité ils sont satisfaits que leur pays ait eu la lucidité et le courage de reconnaître la faute qu'il a commise dans le passé à l'égard des populations africaines déportées et asservies. Mais ils savent aussi que le jusqu'au boutisme de certains a pour motivation non pas une recherche de la justice, mais le désir d'humilier, de culpabiliser  et de troubler la paix civile de la France.

 

(*) Journal télévisé de RFO Martinique du 29 septembre. 

  

 


Commentaires

 

1. Vavilov  le 05-10-2017 à 00:54:12

les potentats africains ont vendu leur frères, on entend nulle repentance, ni de demande d'indemnisation à l'Afrique . Il semble bien que seul l'occident ait aboli l'esclavage par des textes de loi. La Mauritanie le pratique encore (Haratins). Par la pratique repentance, on dirait que l'occident cherche à afficher une supériorité sur le plan moral.

2. Decapedepee  le 09-10-2017 à 20:56:51

Le problème est que les victimes sont décédées depuis.
Il s agirait d établir des arbres généalogiques et d enrichir spontanément leurs descendants ?
On considère un peu trop la France comme une bonne épicerie.

3. Decapedepee  le 09-10-2017 à 21:04:33

Ils pourraient aussi faire un procès ai Vatican puisque l Église cautionnait l esclavage et qu il n y avait aucune séparation avec l État royal.
De même les pauvres indiens pourraient sortir de leur (s) réserve (s). Il paraît qu un bon procès ça paye mieux aux USA.
Non les indiens n oseraient jamais.

 
 
 
posté le jeudi 28 septembre 2017

Salauds de retraités !

Ce qu'on entend depuis quelques jours au sujet de la contribution accrue des retaités au budget de la nation défie le bon sens et sombre dans le ridicule et dans l'odieux.

 

 

     On aurait cherché à dresser les générations les unes contre les autres qu'on ne s'y serait pas pris autrement. 

Parlons net : les retraités français dont la pension dépasse 1200 euros par mois (une vraie fortune) vont être assujettis à une hausse de la CSG de 1,7%, ce qui représente une baisse considérable de leurs revenus que ne compensera pas la suppression de la taxe d'habitation, puisqu'ils dépassent le seuil qui leur permettrait d'en être bénéficiaires.

En d'autres termes, alors que les pensions sont gelées depuis très longtemps (et, aux dernières nouvelles, le resteront jusqu'en janvier 2019) , il s'agit pour eux d'une perte sèche.

 

     Certes, les statistiques (qui permettent de tout faire avaler au nom de la science des chiffres) semblent établir que le niveau de vie moyen des retraités est supérieur à celui des actifs.

La belle affaire ! Comment s'étonner de cette situation, puisqu'il va de soi qu'après une vie de travail à l'issue de laquelle le salaire de ces personnes était à son maximum, leur pension dépasse évidemment le salaire des débutants et des jeunes travailleurs ? De plus, durant toute une vie de labeur et d'économies, un grand nombre d'entre eux ont pu acquérir leur logement, ce qui les dispense d'avoir à payer un loyer.

 

     Ce sont là des évidences qu'on s'efforce de nous présenter comme une anomalie, un insupportable privilège qu'il importe au plus vite de supprimer au nom de l'égalité et de la solidarité. 

Et l'horreur de la situation est que nombre de nos concitoyens tombent dans le panneau et crient haro sur le baudet.  Ils ont enfin trouvé les responsables de tous leurs malheurs : ces salauds de retraités qui refusent de partager leur insolente aisance avec les plus démunis.

Travaillés par une propagande insistante et insinuante, ils en viennent à reprocher à leurs aînés d'avoir "vécu à crédit" et d'avoir "creusé les déficits" sans égards à la génération qui allait suivre !

Comme si chaque retraité individuellement était en quoi que ce soit responsable des politiques qui ont été menées dans les décennies précédentes ! Comme si on lui avait demandé son avis ! 

 

     Un gouvernement qui laisse s'installer, voire qui encourage cette hostilité entre les générations commet une grande faute.

En imposant aux retraités une baisse de leurs revenus et en présentant cet effort considérable comme un dû, et comme la réparation d'une faute collective, il prend la responsabilité de creuser un fossé entre eux et les jeunes générations, ce qui constitue une faute impardonnable.  

 


Commentaires

 

1. Florentin  le 28-09-2017 à 15:05:47  (site)

Retraité moi-même, je rase les murs ... Florentin

2. Decapedepee  le 07-10-2017 à 21:23:22

C est une faute impardonnable de la part de ce gouvernement que d encourager une hostilité entre les générations - hostilité qui sera certainement cultivée dans l avenir.

Mais c est aussi une véritable injustice lorsqu on sait aujourd'hui :
- que les retraités se serrent encore la ceinture pour aider leurs enfants qui seraient en difficultés passé les 40 ans
- que la moins confortable des maisons de retraite coute minimum 1.500 euros par mois

Bientôt on mettra sur leur dos le déficit de la sécurité sociale.

Macron nous proposer a-t-il qu on finisse par les piquer ces retraités ?

 
 
 
posté le jeudi 21 septembre 2017

Port Lligat, cap de Creus, Costa Brava.

 

 

 

 

 

 

 

 

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posté le mardi 19 septembre 2017

Musée Dali à Figueras

Le théatre-musée Salvador Dali de Figueras est une promenade onirique qui permet de se faire une idée de la variété et de l'ingéniosité des réalisations du maître catalan.

 

 

Toutes les influences se rejoignent dans ces oeuvres souvent drôlatiques : Velasquez, Piranese, Bouguereau, Meisonnier, Cezanne, Miro, Gaudi et même son ennemi intime, Picasso (*).

Recherches stéréoscopiques, mises en abyme, poésie vaporeuse, horreurs de la déportation, rêves surréalistes, pitreries et autodérision se côtoient dans ce splendide musée installé dans un théâtre comme l'a voulu cet acteur de génie. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 (*) A ce propos, une anecdote qui dit l'intelligence et l'humour de Dali.

Comme on évoquait Picasso devant lui et qu'on lui demandait ce qui les rapprochait l'un de l'autre il répondit " Picasso est espagnol, moi aussi; il est catalan, moi ausssi, c'est un grand peintre, moi aussi; il est communiste, moi non plus !" 

 

 

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Commentaires

 

1. Florentin  le 20-09-2017 à 20:50:58  (site)

Autre anecdote. Dali est venu un jour à Cherbourg il y a fort longtemps. J'étais jeune alors. Se promenant dans la ville, il a aperçu une tête-enseigne de cheval sculptée, fort réaliste, pendue au-dessus de la devanture d''une boucherie chevaline. Il est reparti avec ... Florentin

 
 
 
posté le lundi 18 septembre 2017

Promenade à Cadaques.

 

 

 

 

 

 

 

 

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posté le jeudi 14 septembre 2017

Et une réforme, une !

C’est un syndrome français : le nouveau ministre de l’Education Nationale, Monsieur Blanquer, y va de sa réforme.

 

       On n’a pas eu le temps de mettre en place - et encore moins de mesurer les effets de la réforme Peillon ou Vallaud-Belkacem - qu’on passe déjà à autre chose. En l’occurrence il s’agit d’une suppression pure et simple de la plupart des mesures de la précédente ministre.


     La réforme des collèges voulue par le nouveau ministre se déploie en quatre axes :


  • Possibilité pour les établissements et les communes de revenir à la semaine de quatre jours ( lundi, mardi, jeudi et vendredi) ou de conserver la semaine de quatre jours et demi.

  • Fin des devoirs à la maison pour les collégiens et instauration – ou plutôt restauration – des « études dirigées » ce qui obligera au recrutement, en heures supplémentaires de professeurs « volontaires ».

  • Rétablissement, au choix des établissements, de l’option de latin ( et de grec ?) sur trois heures par semaine en 4e et en 3e.

  • Fin des EPI (enseignements pratiques interdisciplinaires) et de l’accompagnement personnalisé de la 6e à la 3e.

     

    Tout n’est pas mauvais dans ces mesures telles qu’elles sont annoncées. Mais outre qu’il va falloir à présent observer comment, pratiquement, elles vont se mettre en place ( je pense notamment aux études dirigées et à l’option langues anciennes), il est à craindre que les nombreuses dérogations prévues ne réduisent ces changements à bien peu de choses.

     

    Les intentions du nouveau ministre vont plutôt dans le bon sens. Je me suis assez rebiffé tout au long de ma carrière contre les désastreuses initiatives inspirées par les pédagogistes fumeux pour ne pas apprécier quelqu’un qui dit que la mission de l’école est d’apprendre aux enfants à lire, écrire et compter, qui veut bannir le fumeux concept de "prédicat" et retrouver le verbe, le sujet et le complément direct ou indirect, et qui souhaite que l’enseignement de l’Histoire soit chronologique et non plus thématique.

    Mais précisément cette longue expérience m’a appris à me méfier des annonces et à ne croire que ce que je vois.( cf. articles en lien pour la période 2010-2017)

 


Commentaires

 

1. Vavilov  le 28-09-2017 à 10:28:01

Finkie ce matin "l'invité des matins de France culture" (surtout la première partie ) 7h40
en ré écoute ou "balado-diffusion"

 
 
 
posté le mercredi 13 septembre 2017

"Le roi te touche..."

Monsieur Macron nous a expliqué que sa pensée était trop "complexe" pour pouvoir être dévoilée en une simple interview.

 

Du coup, désespérant de l'intelligence de ses interlocuteurs, il les prend dans ses bras, leur enlace l'épaule, les touche.

A Saint-Martin, ce fut un festival.

Cette irritante manie en fait un héritier de Nicolas Sarkozy qui ne pouvait s'empêcher de tripoter les gens.

A moins que Jupiter-Bonaparte ne veuille faire revivre les roi thaumaturges " le roi te touche, Dieu te guérit !" 

 

 

  

 


Commentaires

 

1. Decapedepee  le 09-10-2017 à 21:10:52

C est un peu cela oui. Macron évolue dans une forme de magie, de surnaturel.

Candidat il était dans le rôle du gourou.

Élu il est dans le rôle d un Messi.

Belle équipe avec Nicolas Hulotte et d autres smiley_id2383226

 
 
 
posté le lundi 11 septembre 2017

Un train de tortue.

Le gouvernement d'Edouard Philippe a totalement raté la gestion de la crise extrêmement grave que traversent les deux collectivités de Saint-Martin et de Saint Barthélémy aux Antilles Françaises.

 

 

 

     Il n'y a pas - n'en déplaise aux commentateurs - qu'un ratage de communication.

C'est une catastrophe en ce qui concerne l'organisation sur place.

 

     Deux comparaisons sont cruelles pour le premier ministre et le président de la République : la maîtrise et l'anticipation des autorités américaines en Floride d'une part, et celle du gouvernement néerlandais dont dépend la moitié de l'île de Saint-Martin. 

 

 

     On rame à nous expliquer que Monsieur Macron ne pouvait pas se rendre sur place en raison de l'annonce d'un deuxième cyclone, José. Cet argument est absurde et de mauvaise foi.

Si les gendames et les militaires ont pu être envoyés sur place immédiatement après le passage d'Irma, le président qui met tant d'énergie à endosser le costume de chef des armées, pouvait également se rendre sur place sans danger.

Il y sera demain : c'est moutarde après dîner.

 

     On semble avoir été surpris par les scènes de pillage qui ont suivi la catastrophe. C'est incompréhensible puisqu'on sait d'expérience que cela se produit systématiquement, hélas, à chaque fois que survient un tel désastre.

La France dispose de forces importantes dans la Caraïbe. La légion étrangère est stationnée en Guyane. Rien n'était plus simple et plus évident que d'anticiper ces désordres en envoyant des renforts, surtout à Saint-Martin.

Les hollandais, eux, ont déployé leurs forces armées, pourtant bien moins considérables, et aucun pillage(*) n'a eu lieu à Sint-Marteen, la partie hollandaise de l'île, alors que notre malheureuse ministre, Mme Girardin, voyait des magasins dévalisés sous ses yeux !

 

La France" En Marche" a adopté un train de tortue. 

 

(*) Sur ce point, il semblerait, à en croire certaines autorités néerlandaises, qu'un certain nombre de pillages aient également eu lieu du côté hollandais, mais en moins grand nombre que du côté français. La différence, c'est que les Pays Bas ne disposent pas dans la zone caraïbe d'autant de moyens que la France

 

  

 


 
 
posté le lundi 11 septembre 2017

Initiales.

 Nicolas Hulot, on s'en souvient (voir article en lien) avait rebaptisé sa Fondation Nicolas Hulot (FNH) en une modeste Fondation pour la Nature et pour l'Homme. Nicolas=Nature, Hulot=Homme ! Excusez du peu.

 

Emmanuel Macron (EM), dans le même esprit d'exquise modestie, appelle son mouvement En Marche (EM).

 

Il serait amusant de trouver un nom de parti sur les initiales de Marine Le Pen (MLP), sur celles de Jean-Luc Mélenchon (JLM), sur celles de Laurent Wauquiez (LW), etc.Voyons...par exemple :

 

MLP "Mettez Les Pouces";

JLM "Je Les Mange";

LW "Le Waouh". 

Le concours est ouvert. 

 


 
 
posté le dimanche 10 septembre 2017

C'est whouaouh !

 

 Exclamation d'une jeune fille après avoir participé à un concert de rapp à Nouméa :

 

 

 

Quand/on (sans liaison) est sur scène, on se dit whouaouh*, quoi !

 

 

* A ne surtout pas confondre avec "waouh !" qui est à "whouaouh" ce que "fi" est à "pff".

 


 
 
posté le vendredi 08 septembre 2017

Il faut écouter Cassandre

La soeur de Pâris et fille de Priam roi de Troie, Cassandre, est un de ces personnages mythologiques dont on invoque souvent le nom sans toujours bien savoir ce quon dit.

 

 

Ajax arrache Cassandre au temple ( fresque de Pompéi) 

 

      " Cessez de jouer les Cassandre" lance-t-on à celui qui prévient qu'on se fourvoie sur un chemin dangereux et qui annonce un malheur à venir.

En disant cela on fait entendre que l'oiseau de mauvais augure - autre mythe intéressant - est un personnage d'un pessimisme absurde dont les avertissements sont vains et n'aboutissent qu'à assombrir gratuitement la vie des autres. On est même tout près de l'accuser d'être la cause des malheurs qu'il annonce.

 

     C'est un absolu contresens.

Cassandre, princesse troyenne d'une grande intelligence, voit plus clair et plus loin que ses concitoyens.

Elle avertit que l'ambassade de son frère Pâris à Athènes sera un désastre; elle prédit que la venue d'Hélène à Troie apportera de grands malheurs; elle tente en vain d'empêcher les Troyens de faire entrer dans leurs murs le monumental cheval que les grecs ont abandonné en quittant leur rivage et dont elle sait qu'il recèle un piège fatal à sa cité.

 

 

                                             Cassandre. Gaston Bussière (1862-1928)

 

 

 

Cette dernière prophétie est, de toutes les autres, celle qui permet le mieux de comprendre que Cassandre, loin d'être cet esprit sombre et détraqué qui voit le mal partout, est une observatrice attentive et lucide du monde et des hommes.

Elle connaît les grecs; elle sait leur intelligence et leur ruse; elle ne peut pas croire qu'après un siège si long et si sanglant, ils quittent la Troade en laissant une offrande sur la grève. Ce ne peut évidemment être qu'un piège. Il faut être aveugle pour ne pas le voir.

Mais les Troyens, grisés par la joie du départ de leurs ennemis mortels, ne sont plus capables d'un jugement serein et sain. Ils n'écoutent pas les tragiques avertissements de leur princesse et font entrer dans leurs murs le fatal cheval...

 

     Il faut écouter Cassandre. 

 

 

 

 


Commentaires

 

1. Vavilov  le 09-09-2017 à 00:27:14

Plus prosaïquement on accuse le thermomètre de donner la fièvre...
L'allégorie s'appliquerait-elle à notre époque ?
et qui est Cassandre?

2. Frank-Marie-THOMAS  le 10-09-2017 à 11:02:16  (site)

@ Vavilov

Oui, c'est à peu près cela.
On ne veut pas écouter ce qui fait peur; le vrai effraie. Céline a très bien parlé de ces chiennes de traineau qui sentent les failles avant tous les autres chiens; il y a comparé les écrivains qui, comme lui, se font détester parce qu'ils sont plus lucides que les autres.
Un Michel Onfray, par exemple, me paraît un assez bon représentant de ces Cassandre qu'on n'écoute plus.
La faute, aussi, à tous ceux qui vivent en parasites sur les "mauvaises nouvelles" et dont le dessein n'est absolument pas d'éclairer leurs contemporains, mais de faire sensation et de vendre du papier.
On veut bien jouer à se faire peur, mais sans voir peur.

 
 
 
posté le mercredi 06 septembre 2017

Je touche du bois !

 

Je me réjouis de pouvoir contribuer efficacement au redressement national et au retour du plein emploi. Pour être plus exact, je m'en réjouirai vraiment lorsque la chose sera faite.

 

 

En attendant ces jours heureux, comme des centaines de milliers de Français, je suis trois fois frappé au porte-monnaie : deux fois directement et une fois par défaut.

     - Comme retraité, je vais payer une CSG augmentée ( sans que je sache d'ailleurs si cela concerne la première partie de cet impôt ou les deux) de 1,7%.

     -  Comme détenteur d'une assurance-vie, le prélèvement fiscal que je vais devoir payer sur la plus-value va passer de 22 à 30%.

     -  Et comme je dépasse le seuil prévu pour la suppression de la taxe foncière, je vais continuer à la régler chaque année, avec la perspective plus que probable de la voir augmenter sensiblement, les maires étant dans l'obligation de compenser le déficit que cette mesure va creuser dans les comptes de leur commune.

 

On comprend dans ces conditions que mon bonheur, qui s'apparente à celui d'une personne qui fait un cadeau et qui se réjouit de rendre quelqu'un heureux, ne soit assombri que par la crainte - justifiée par une assez longue expérience - que mes dons ne parviennent pas à leurs bénéficiaires supposés.

Je touche du bois ! 

 

 


Commentaires

 

1. Florentin  le 06-09-2017 à 20:52:53  (site)

Je ris jaune avec vous. Avec les traits un tout petit peu moins tirés. Je ne suis que locataire ! Florentin

2. johnmarcel  le 08-09-2017 à 02:45:47  (site)

Mon assurance-vie, ouverte en premier lieu pour ma retraite, est presque vide, ayant utilisé une bonne partie de l'argent pour la construction de ma maison en Indonésie et pour des investissements, dans le café et les transports...
Ma pension de retraite peut être versée directement par la CRAV à mon compte en banque indonésien, ou alors je garde mon compte en France et ma banque fait le transfert sans frais puisqu'il s'agira d'un transfert à longue échéance.
Un bémol toutefois, les banques indonésiennes veulent l'argent en dollars américains.

3. babylone 2429  le 08-09-2017 à 18:53:40

Franck, le prélèvement de la CSG c'est +1,7 point.
Cela se traduit par une augmentation de 7,5 à 9,2 % pour les salariés et pour nous les retraités de 6,6 à 8,3% pour les pensions de retraite.
Source Le Particulier de septembre 2017.

 
 
 
posté le dimanche 03 septembre 2017

A propos d'un sondage.

On nous le répète sans cesse : un sondage n'est qu'une photographie de l'opinion publique à un instant T, et plus significative est l'évolution de cette opinion sur un laps de temps long.

C'est alors la tendance générale qui compte, et non plus un chiffre pris en lui-même. 

 

 

 

De ce point de vue la baisse ou, pour parler plus exactement, la brutale dégringolade du président de la République et du premier ministre durant cet été, devrait être un signal d'alarme pour eux-mêmes et pour tous ceux qui les soutiennent ou font mine de le faire.

 

Observons les chiffres de ce sondage de la Sofres, ils parlent d'eux-mêmes.

Entre juillet et fin août, Messieurs Macron et Philippe sont respectivement passés de 54 % à 41 % et de 47 % à 39 %. Soit 13 points de chûte pour le premier et 8 points pour le second.

 

Il peut y avoir plusieurs explications à cette baisse inaccoutumée que j'avais pressentie au vu de la désastreuse participation aux élections législatives et des premières décisions du nouveau pouvoir (voir articles en lien) .

     - On peut y voir d'abord la volatilité et la légèreté d'une opinion fondée sur des impressions et des intuitions plus que sur la réflexion et la connaissance. C'est le reproche de fond que certains adressent au suffrage universel.

     - Ces chiffres calamiteux peuvent aussi traduire la déception des électeurs de gauche comme de droite qui ont sincèrement cru que le nouveau pouvoir allait agir dans le sens de leurs attentes et qui, les uns comme les autres, constatent qu'une fois de plus, ils ont été floués.

     - Il est probable, en plus, que les espérances nées de la promesse maintes fois réitérée par Monsieur Macron de "faire de la politique autrement" et d'en finir avec "le vieux monde", confrontées aux mesquineries arrivistes des uns et à la permanence de pratiques népotistes des autres, aient engendré une cruelle désillusion.

     -  S'ajoute à ce qui précède la forte impression d'impréparation, voire d'inaptitude d'un grand nombre de députés de la majorité rendant illégitime leur prétention à occuper tout le terrain politique et à ne tenir aucun compte des critiques des oppositions.

     - Enfin, pour clôre cette énumération forcément partielle, il est certain que l'annonce d'une cascade de mesures dont la plupart vont frapper l'écrasante majorité des classes dites moyennes de la population française (qui ont constitué le socle électoral de "En Marche") ont fortement contribué à la baisse spectaculaire de popularité du couple exécutif. 

 

Au point où en sont les choses, pour que cette érosion cesse, voire pour que la situation se retourne, il faudrait que les mesures annoncées produisent un effet réellement propice à la baisse durable du chômage et au rétablissement de la sécurité.

On peut toujours y rêver. 

 

 


 
 
posté le vendredi 01 septembre 2017

Les "anonymes" ont un nom !

Une fois de plus, à l'occasion des obsèques de la regrettée Mireille Darc, les commentateurs y sont allés de l'opposition entre les célébrités et les "anonymes".

 

 

Les acteurs célèbres, les journalistes, certains politiques connus ont un nom.

Le vulgaire, la foule, le bon peuple ému par la perte de cette femme charmante sont relégués dans la grisaille des personnes sans visage, de ceux qui, justement, ne sont "personne" au point même de ne pas avoir de nom.

 

Il s'agit là d'une manifestation particulièrement détestable et irritante de ce syndrome de l'euphémisme qui caractérise notre temps.

Car tous ces gens entourant le cercueil de la défunte actrice ne sont pas des "anonymes", mais des inconnus.

 

Il semble aux journalistes incultes qui parlent sur les images, que le mot "inconnu" est violent et même blessant. Ils s'imaginent atténuer l'idée en substituant au mot juste une approximation censée être plus respectueuse mais en réalité profondément insultante .

Il est en effet moins grave de porter un nom inconnu que de ne pas en avoir du tout, non ?   

 


Commentaires

 

1. Florentin  le 01-09-2017 à 15:35:53  (site)

Voyez comme on est. Inattentifs. Je n'ai pas sursauté, comme vous, en entendant le mot "anonymes". Mais, je suis sensible à votre raisonnement. Il est vrai que les journalistes ne sont pas assez précis dans l'utilisation des mots qu'ils emploient. Ils vont trop vite et font forcément dans l'approximation, une approximation parfois coupable évidemment..

 
 
 
posté le jeudi 31 août 2017

Montesquieu (1689-1755)

 

 

 

 

 

 J'aime les paysans,

ils ne sont pas assez savants pour raisonner de travers. 

 


Commentaires

 

1. Florentin  le 01-09-2017 à 15:38:31  (site)

Mais ce n'est ps une raison pour vouer les paysans à la seule culture des pommes de terre ...

 
 
 
posté le mercredi 30 août 2017

Née le 29 août 2017.

 

 

 

 


 
 
posté le samedi 26 août 2017

Quand Macron s'oublie.

C'est récurrent chez lui : Monsieur Macron vient encore d'exprimer le mépris que lui inspire le peuple en général, et le peuple français en particulier.  S'il était âgé, on dirait qu'il s'est oublié.

 

 

     Circonstance aggravante, ses derniers propos, qui datent d'il y a trois jours, ont été prononcés à l'étranger, en Roumanie.

On se souvient qu'il s'était déjà laissé aller, durant la campagne, en Algérie, à condamner la France pour "crime contre l'humanité". Mais - si l'on peut trouver des excuses à cette faute - il n'était alors que candidat et ne représentait pas encore notre pays. 

On n'a sûrement pas oublié non plus sa très douteuse plaisanterie à propos des kwassa-kwassas à Mayotte (voir articles en lien). 

 

     Cette fois-ci c'est fort différent : Emmanuel Macron est président de la République. A ce titre il est censé incarner dans tous les pays où il est reçu, la réputation, l'honneur et les intérêts de notre nation. 

Pourtant, oublieux de ses devoirs élémentaires, il a osé, sur une tribune, devant la communauté française de Bucarest, proférer les paroles suivantes :

 

"Les Français n'aiment pas les réformes. Dès qu'on peut  éviter les réformes, on ne les fait pas. C'est un peuple qui déteste les réformes." 

 

     Passons charitablement sur le style extrêmement pesant de ces paroles.

Sur le fond elles sont non seulement inacceptables pour la raison que je viens de dire, mais parfaitement fausses et stupides.

Les Français sont un très vieux peuple à qui on ne la fait pas si facilement. Ils ne refusent pas "la réforme" - mot magique des technocrates - par principe ou par je ne sais quelle cauteleuse frilosité; ils repoussent les mauvaises mesures et les initiatives injustes.

Loin d'être le signe de leur bêtise, comme semble le dire Macron, leur réticence devant la "réforme" - qui est à la vie économique et sociale ce que la saignée et le clystère  étaient à la médecine de Molière - est au contraire une preuve de prudence, de clairvoyance et de bon sens.

 

     Toutes qualités dont, depuis plus d'un an, je doute que soit doté le jeune ambitieux qui nous gouverne. 

 

 


Commentaires

 

1. Galate2  le 26-08-2017 à 12:59:54  (site)

Je n'aurais pas dit mieux

 
 
 
posté le samedi 26 août 2017

Il est vraiment drôle !

 


 
 
posté le vendredi 25 août 2017

Et voici le CDI...C !

On connaissait le CDD, contrat précaire "à durée déterminée"; le CDIndéterminé n'avait plus de secret pour nous; voici venir, en cette fin d'été macronienne, un petit jeune tout frippé : le CDI "de Chantier".

 

     Cette belle figure de style qui allie élégamment des notions antagonistes, l'oxymore, est la traduction stylistique et rhétorique de la trop célébre formule de notre nouveau président " en même temps". C'est cet abracadabra, ce "sésame ouvre-toi", continuation, d'ailleurs, des synthèses molles de François Hollande, qui rythme désormais officiellement notre vie politique.

 

     Le clair et l'obscur, le chaud et le froid, la gauche et la droite réconciliés en une " ténébreuse et profonde unité", comme dit Baudelaire.

Avec un tel passe-partout les portes les plus hermétiquement fermées devraient s'ouvrir sans peine.

 

     Mais  quelque habitués que nous soyons à cette acrobatie sémantique et stratégique, le "CDIC" ne laisse pas de nous surprendre.

Ainsi, dorénavant, il serait possible et même banal d'être embauché pour une durée indéterminée - c'est à dire de façon permanente- mais bornée par la fin d'un chantier ! Un "toujours" provisoire, en quelque sorte.

Ce pourrait être, pourquoi pas, le pendant d'un "jamais" temporaire.

 

     Une fois de plus le génie inventif des énarques qui nous gouvernent a découvert la clé à tous nos problèmes : recouvrir du voile émoustillant de la séduction, le cadavre putréfié de nos espérances. 

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posté le mercredi 23 août 2017

Creuse (3)

La ville de Guéret n'a pas de charme particulier.

Mais il semble que la municipalité soit dirigée par des personnes de goût si l'on en juge par le fleurissement particulièrement original et varié qui orne ses places et ses rues. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 
 
 

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